mardi 21 décembre 2010

BRP projette une version hybride de son Spyder

Voici une vidéo très intéressante qui nous annonce les futures ambitions de Bombardier pour leur Spyder. Cette nouvelle version hybride pourra rouler 30 km en mode électrique, pour être ensuite repris par le moteur à essence. Pour une autonomie totale de 600 km. Appuyé par le gouvernement canadien pour un montant de 6,7 millions de dollars, le projet de recherche et développement est évalué, quand à lui, à 12,5 millions.


lundi 6 décembre 2010

Sables bitumineux: Ottawa joue la carte économique

(Ottawa) Le gouvernement Harper a décidé de jouer à fond la carte de l'économie auprès des autorités américaines dans sa stratégie pour défendre l'industrie des sables bitumineux de l'Alberta.

Le ministre des Ressources naturelles, Christian Paradis, a utilisé cette carte en mai à Chicago lorsqu'il a rencontré le gouverneur de l'État de l'Illinois, Pat Quinn, et des dirigeants d'entreprise des États-Unis, a appris La Presse.


Cette stratégie vise notamment à faire échec à la campagne tous azimuts menée par les groupes écologistes aux États-Unis contre l'exploitation des sables bitumineux. Ces derniers font pression depuis plusieurs mois sur les décideurs américains pour qu'ils bloquent la construction de l'oléoduc Keystone XL, de la société TransCanada, lequel doit relier les puits de pétrole de l'Alberta aux raffineries du sud des États-Unis (Texas et Louisiane, notamment).


Cet oléoduc long de plus de 2500 km serait capable de transporter environ 1 million de barils de brut par jour et représenterait un investissement de 7 milliards de dollars. Ce projet a été un enjeu durant les élections de mi-mandat dans certains États américains, au mois de novembre. TransCanada attend toujours le feu vert des autorités américaines pour aller de l'avant avec ce projet.


Il y a quelques mois, le président de la commission de l'énergie à la Chambre des représentants des États-Unis, Henry Waxman, s'est élevé contre le projet d'oléoduc. «Il va accentuer notre dépendance vis-à-vis de l'une des sources de carburants les plus sales actuellement disponibles», avait-il affirmé dans une lettre envoyée à la secrétaire d'État Hillary Clinton.


Au mois de mai à Chicago, où il participait à une conférence sur le dialogue Canada-États-Unis sur l'énergie propre, M. Paradis avait utilisé des exemples simples pour illustrer l'importance de l'industrie des sables bitumineux non seulement pour l'économie canadienne, mais aussi pour l'économie américaine, selon des documents que La Presse a obtenus grâce à Loi sur l'accès à l'information.


Devant son auditoire, le ministre a expliqué que les énormes camions Caterpillar 797 utilisés pour transporter les sables bitumineux en Alberta sont construits aux États-Unis. Le moteur et le châssis sont construits en Louisiane, respectivement à Lafayette et à Amite; l'habitacle est construit à Joliet, en Illinois; les pneus à 35 000$ l'unité sont fabriqués à Lexington, en Caroline-du-Sud.


«L'industrie pétrolière canadienne a des retombées économiques importantes pour les États-Unis», a notamment affirmé le ministre à son auditoire, selon les notes préparées par les fonctionnaires de son ministère.


M. Paradis a aussi cité les prévisions de l'Institut de recherche de l'énergie du Canada selon lesquelles l'exploitation des sables bitumineux en Alberta permettra de créer 14 000 emplois dans l'État de l'Illinois et 342 000 emplois dans l'ensemble des États-Unis dans les cinq prochaines années.


De fait, la semaine dernière, une étude menée par l'organisme Energy Policy Research Foundation a conclu que le projet de l'oléoduc Keystone XL est «nécessaire afin de remédier à la diminution des approvisionnements en pétrole brut dans les raffineries des États-Unis», conséquence de la baisse des importations de brut en provenance du Mexique et du Venezuela. L'étude indique également que le transport et le traitement du brut provenant des sables bitumineux injecteraient entre 100 et 600 millions de dollars annuellement dans l'économie américaine.


En septembre, l'ancienne présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, a fait une visite officielle au Canada afin de rencontrer les représentants de l'industrie des sables bitumineux de même que les groupes environnementalistes afin de mieux comprendre les retombées de cette industrie.


Mme Pelosi, qui a perdu son poste de présidente de la Chambre des représentants à la suite des élections américaines de mi-mandat, mais qui demeure la chef de file des démocrates, a aussi rencontré trois premiers ministres provinciaux, soit Ed Stelmach, de l'Alberta, Brad Wall, de la Saskatchewan, et Jean Charest, du Québec.


Les sables bitumineux de l'Alberta représentent la principale source de pétrole du Canada. Leur exploitation est régulièrement mise en cause par les associations environnementales, qui soulignent les gaz à effet de serre qu'elle libère ainsi que la destruction d'une partie de la forêt boréale.


Pour séparer le brut du sable, il faut d'importantes quantités d'eau. Les eaux usées sont ensuite déposées dans d'immenses lacs artificiels, au grand dam de nombreux riverains et écologistes.


En juin, un juge de l'Alberta a reconnu la société pétrolière Syncrude coupable de la mort de 1600 canards qui s'étaient posés sur un bassin de décantation. La firme a été condamnée en octobre à une amende record de 3 millions de dollars.


Joël-Denis Bellavance
La Presse

jeudi 25 novembre 2010

Washington dope les ventes d'hybrides

L'administration Obama a acheté près du quart des voitures hybrides produites par GM et Ford depuis l'accession au pouvoir du président américain, au début de l'année dernière. Selon Bloomberg News, le gouvernement fédéral américain aurait ainsi empêché la débâcle du marché des voitures hybrides, qui peine à trouver preneurs en raison de leurs prix élevés.

Les voitures hybrides comptent pour environ 10% des 145 473 véhicules achetés au cours des deux dernières années par l'administration gouvernementale américaine. En 2008, sous l'administration Bush, les autos hybrides comptaient pour moins de 1% du nombre, selon des chiffres obtenus par Bloomberg en vertu de la Loi d'accès à l'information.


Le gouvernement Obama a clairement favorisé les constructeurs américains, achetant notamment les deux tiers des Chevrolet Malibu hybride vendues aux États-Unis au cours des deux dernières années, et le tiers des Ford Fusion hybride. Seulement 17 Toyota Prius et cinq Honda Civic hybride se sont retrouvés dans les mains de fonctionnaires américains.


Globalement, environ 2,5% des véhicules légers vendus aux États-Unis sont des hybrides.

Les services gouvernementaux américains ont puisé dans la subvention de 300 millions versée par l'administration Obama pour stimuler l'économie pour acheter 3100 véhicules hybrides alors que 5600 autres ont été obtenus en utilisant les sommes issues de la vente de véhicules usagés.


Le virage hybride entrepris par Washington a permis à l'administration américaine de réduire sa consommation d'essence globale à 10,4 litres/100 km en 2010, un gain de 0,1 litre/100 km par rapport à l'année précédente. C'est toutefois une progression de 17% par rapport aux performances enregistrées en 2004.


L'hybride en baisse de popularité


Toutefois, les efforts du gouvernement Obama ne semblent pas inspirer les consommateurs américains. Les ventes de véhicules hybrides ont augmentées de 7,1% aux États-Unis en octobre par rapport à septembre pour atteindre un sommet depuis mai dernier, mais ces performances accusent néanmoins un recul de 9,1% par rapport aux résultats d'octobre 2009. Pourtant, peandant la même période, les ventes de véhicules légers ont augmenté de 14%.


Source: Bloomberg News, via GreenCarAdvisor.com


Pierre-Marc Durivage

Un monorail Montréal-Québec?

Imaginez-vous un instant assis dans une capsule d'un peu moins de 80 places, suspendue dans les airs au-dessus de l'autoroute 20, et qui file à 250 km/h vers la capitale nationale.

Ce projet n'a rien d'un scénario de science-fiction. Il est plutôt le fruit d'une étude de l'Institut de recherche en économie contemporaine (IREC) sur la possibilité d'un monorail entre Montréal et Québec, qui sera dévoilée la semaine prochaine.


Selon les chiffres de l'IREC, un tel monorail coûterait trois fois moins cher à construire qu'un TGV, il serait plus rapide que le train normal et pourrait facilement relier les villes les plus importantes du Québec.


« Un monorail serait plus simple à construire parce que, contrairement au TGV, le réseau pourrait être installé dans les emprises d'autoroute », explique le directeur général de l'IREC, Robert Laplante.


Entre Montréal et Québec, les poteaux nécessaires au système seraient simplement érigés entre les deux voies de l'autoroute 20. Ainsi, au lieu des 8,75 milliards qu'exigerait la mise en place d'un TGV entre ces villes, un monorail coûterait 3 milliards à mettre en oeuvre.


Avec une vitesse de pointe de 250 km/h, il relierait les deux villes en moins d'une heure et demi. Selon un scénario envisagé, il en coûterait 40$ en électricité pour propulser les voitures, dépourvues de chauffeur, entre Montréal et Québec avec 56 passagers à bord.


« Tout serait informatisé, c'est un mode de transport du XXIe siècle », note Robert Laplante.


L'étude de l'IREC estime qu'un billet Montréal-Québec pourrait coûter 75$ pour un aller simple. C'est plus que les billets les moins chers en train (une cinquantaine de dollars) et que l'autobus (48$). Le temps de trajet serait toutefois coupé de plus de la moitié.


La technologie retenue par les experts, le moteur-roues, permet de gravir des pentes et fonctionne en hiver. Il élimine le besoin d'aplanir des terrains montagneux ou de creuser des trous coûteux, comme l'exige la mise en place de trains à grande vitesse.


À la grandeur de la province


Cette facilité d'implantation, couplée à un prix de construction et d'opération inférieurs au TGV, permettraient d'étendre cette technologie à la grandeur de la province. L'étude, intitulée Évaluation sommaire des coûts pour un réseau de monorails rapides suspendus à moteurs-roues, évalue la possibilité de relier Sherbrooke, Trois-Rivières, Gatineau, Saguenay et Rimouski, en plus de Montréal et Québec.


Un réseau d'une telle ampleur coûterait 9 milliards de plus que les 3 milliards requis pour le lien Montréal-Québec. Les plus grandes villes du Québec seraient donc reliées pour 12 milliards.


« Imaginez l'impact sur l'économie du Québec d'un tel réseau, reliant nos plus grandes villes, lance le directeur de l'IREC. Ce serait une première. Le monorail est tout à fait adapté pour la faible densité du Québec. »


Selon lui, le TGV est rigide. Il demande un bassin de passagers important et est peu adapté à la réalité québécoise. De toute façon, à 8,75 milliards - ce chiffre est tiré du rapport et a été obtenu en comparant des projets similaires - un TGV entre Montréal et Québec « n'est pas justifiable économiquement et ne se rentabiliserait jamais », peut-on lire dans l'étude.


« Le monorail est flexible et moins cher, croit Robert Laplante. Par cette étude, nous voulons démontrer qu'il s'agit d'une option valable et nous espérons alimenter le débat sur les transports au Québec. »


Gabriel Béland
Cyberpresse

mercredi 13 octobre 2010

Essence: les États-Unis autorisent une plus grande utilisation de l'éthanol

Les autorités américaines ont porté mercredi à 15%, contre 10% actuellement, la proportion maximale d'éthanol contenue dans l'essence distribuée à la pompe pour les véhicules les plus récents, afin de favoriser la consommation de biocarburants.

L'Agence américaine de protection de l'environnement (EPA) autorise désormais la vente de carburants contenant jusqu'à 15% d'éthanol (E15) pour les automobiles et les utilitaires produits depuis 2007, selon un communiqué.


Cette décision concernera en 2011 65 millions de véhicules, soit un tiers de la consommation d'essence du pays, a précisé Gina McCarthy, responsable de l'EPA, lors d'une conférence téléphonique. Cette proportion «va augmenter rapidement», a-t-elle ajouté.


Une décision pour les véhicules fabriqués entre 2001 et 2006 pourrait être prise dès le mois de novembre, une fois les tests terminés. Pour les voitures plus anciennes, en revanche, les essais sont insuffisants pour montrer que l'utilisation d'un carburant plus riche en biocarburant est compatible avec le fonctionnement du moteur.


Cette autorisation ne constitue pas une obligation pour les stations-service, a précisé Mme McCarthy. Elle s'accompagne en revanche de règles strictes d'information et d'étiquetage à la pompe, ainsi que de contrôles.


mardi 17 août 2010

Du carburant à base de whisky?

Une université écossaise a annoncé mardi avoir déposé un brevet après la mise au point par ses chercheurs d'un biocarburant élaboré à partir de sous-produits de la fabrication de whisky, qui ne nécessite pas de modification des véhicules.

Ce biocarburant a été mis au point après deux ans de recherches par le Centre de recherche sur les biocarburants de l'université Napier d'Edimbourg (Écosse), grâce à un programme qui a coûté 260 000 livres (environ 420 000$ CAN).


Les scientifiques ont utilisé les deux principaux sous-produits découlant de la fabrication du whisky: le «pot ale», résidu liquide restant dans les alambics de cuivre après la première distillation, et le «draff», un résidu du brassage d'orge et d'eau.


«L'Union européenne a déclaré que les biocarburants devraient représenter 10% du total des ventes de carburants d'ici 2020. Nous sommes déterminés à trouver de nouvelles et innovantes sources d'énergies renouvelables», a déclaré le professeur Martin Tangney, directeur du Centre de recherche écossais.


«Ce nouveau biocarburant est fabriqué à partir de matières biologiques qui ont déjà été utilisées» dans un processus industriel, a-t-il ajouté, indiquant que «la forme la plus probable de distribution serait de mélanger 5 à 10% de biocarburant avec de l'essence ou du gazole. Or 5 à 10% de carburant classique en moins représente une très, très grande différence», a-t-il souligné.


«C'est une option durable en matière d'environnement et qui promet de générer de nouveaux revenus grâce à l'une des plus importantes industries de l'Écosse», a-t-il souligné.


Agence France-Presse
Londres

lundi 16 août 2010

Un produit écolo pour laver son auto

Rien ne vaut le grand nettoyage du printemps. Un jet d'eau puissant projeté sur et sous la carrosserie et dans les puits de roue débarrasse votre véhicule des saletés qui se sont accumulées durant la saison hivernale. Mais pour le nettoyage régulier, Sans-Zo est un produit écologique et 100% biodégradabl qui nettoie, lustre et protège votre véhicule sans utiliser d'eau. Il est aussi conçu pour la moto, le bateau et même votre tente-caravane.

En fait, l'essayer, c'est l'adopter. Vous lui trouverez bien d'autres fonctions. Sans-Zo remplace non seulement le nettoyant traditionnel, mais également les produits pour laver les vitres et les surfaces dures de l'habitacle. On peut l'utiliser sans problème pour nettoyer la carrosserie, les vitres, les plastiques et les jantes en alliage. Par ailleurs, grâce à son effet lustrant, nul besoin d'appliquer de la cire. En outre, il laisse une fine couche protectrice sur la surface, ce qui permet d'espacer les nettoyages.


Deux linges en microfibres et la bouteille de Sans-Zo sont tout ce dont vous avez besoin pour faire le nettoyage intérieur et extérieur de votre véhicule. Le truc est de vaporiser le produit par petites sections en commençant par le haut du véhicule.

Évitez la tentation, n'arrosez pas votre véhicule avant de commencer le travail. Comme son nom l'indique, Sans-Zo ne nécessite aucune eau, ni pour le nettoyage ni pour le rinçage. Il suffit de vaporiser, d'essuyer avec le premier linge et, ensuite, de polir avec le deuxième chiffon. Si votre auto est vraiment crasseuse, un troisième chiffon pourrait s'avérer utile.


Évitez d'appliquer le produit en plein soleil. Par ailleurs, Sans-Zo ne réagit pas très bien au froid.


N'oubliez pas, Sans-Zo ne remplace pas le grand nettoyage du printemps. Cependant, il est idéal pour l'entretien régulier et pour faire des retouches rapides.


Les objectifs de l'entreprise Sans-Zo sont de limiter le gaspillage de l'eau potable et de faciliter l'accès à l'eau potable à ceux qui en sont privés. Ainsi, Sans-Zo verse 1% de ses ventes à différents organismes non gouvernementaux investis dans le développement pour l'accessibilité à l'eau potable dans les pays émergents.


Chaque fois que vous lavez votre véhicule avec Sans-Zo, vous préservez près de 150 litres d'eau potable, sans oublier que ce produit est sans danger pour l'environnement.


Sylvie Rainville, collaboration spéciale

mardi 27 juillet 2010

Mais où est passé le pétrole?

Maintenant que la fuite a été enrayée au fond du golfe du Mexique, le nettoyage de la marée noire revient au coeur des préoccupations et une question lancinante se pose: où est passé tout le pétrole qui s'est déversé dans l'océan depuis trois mois?

Trois longs mois durant, les choses étaient simples: tel un encrier plongé dans l'eau, le puits endommagé déversait sa ration quotidienne de brut dans l'océan.


Puis, soulagement, le 15 juillet: le groupe britannique BP et les autorités américaines annonçaient avoir réussi à stopper l'écoulement à l'aide d'un «entonnoir».


Vint l'heure des comptes. Entre 397 et 715 millions de litres de pétrole se seraient écoulés dans la mer. Mais seul un quart de ce volume aurait été récupéré par le géant pétrolier.


En surface toutefois, BP a sorti le grand jeu. Tout d'abord en procédant à quelque 411 incendies contrôlés de pétrole et de gaz, puis en déployant des centaines de navires «écumeurs».


Une stratégie payante, puisque, depuis 12 jours que le brut ne s'écoule plus, BP et les autorités américaines sont bien en peine de trouver du pétrole à récupérer.


«Ce que nous voyons, ce sont des centaines de milliers de taches de pétrole. Le défi est de réussir à les trouver, parce qu'elles sont réparties» sur une immense surface et donc «très difficiles à repérer», explique l'amiral Thad Allen, chargé de la lutte contre la marée noire par le gouvernement américain.


Les chiffres parlent d'eux-mêmes: avant la pose de l'«entonnoir», la fuite crachait des millions de litres par jour. La semaine dernière, alors que les équipes se préparaient à évacuer la zone en prévision de l'arrivée de la tempête tropicale Bonnie, ce volume était tombé à 9.000 litres quotidiens.


Alors, qu'est devenu le brut, celui qui n'a pas été récupéré par les bateaux ou qui n'est pas parti en fumée au cours des incendies contrôlés?


Impossible de donner une seule réponse. Certains experts pensent qu'il a été englouti par les organismes marins, d'autres, moins optimistes, estiment qu'il pourrait stagner dans les profondeurs du golfe du Mexique.


«Nous savons qu'une partie significative du pétrole a été dispersée et biodégradée par des bactéries (...) qui sont présentes en nombre dans le golfe du Mexique», avance la directrice de l'Agence océanique et atmosphérique américaine (NOAA), Jane Lubchenco.


«Nous sommes en train de faire une analyse poussée pour mieux comprendre où est passé le pétrole», ajoute-t-elle.


En tout cas, les avions qui survolent constamment la zone de la marée noire ont bien du mal à détecter des nappes de brut dignes de ce nom.


Le dernier bulletin de la NOAA ne relève que sept couches de ce type --toutes très légères-- flottant en surface.


Et à l'approche de la phase finale de la lutte contre la catastrophe -la fermeture définitive du puits, attendue la semaine prochaine- Thad Allen pense déjà à la suite des opérations.


L'«après» consistera surtout en un minutieux travail d'évaluation des dégâts causés par le pétrole sur les rivages. Quelque 1.027 km de côtes ont été souillés par le brut.



Le géologue Ed Owens, engagé par BP pour aider à organiser la protection des rivages, rejette tout alarmisme. Il estimait lundi que les marécages, qui abritent une faune foisonnante, devraient avoir récupéré d'ici quelques mois, car seul un «faible volume» de pétrole y a pénétré.


Andrew Gully
Agence France-Presse
Washington

lundi 26 juillet 2010

Conduire plus écolo grâce à une nouvelle application

La Virtual Vehicle Company a développé une application qui informe les utilisateurs sur leurs habitudes de conduite, les aide à choisir la bonne voiture écolo, et les encourage à changer de modes de transport.

En utilisant le GPS, l'application peut suivre les habitudes de conduite et l'attitude au volant du conducteur, et les informations ainsi obtenues permettent d'orienter le conducteur vers le type de véhicule qui lui convient, selon son style de conduite (voiture électrique, hybride, hybride à brancher). L'utilisation excessive de voitures qui fonctionnent au pétrole est l'une des causes principales de la pollution de l'air. Plusieurs villes internationales, comme Paris, Londres ou Melbourne, ont lancé des programmes de partage de vélos afin de réduire la pollution de l'air. A Pékin, l'une des villes les plus polluées au monde, un système a été mis en place il y a deux ans pour ne laisser rouler qu'une partie des véhicules chaque jour, en fonction du dernier chiffre inscrit sur la plaque.

L'application VEVCo est actuellement en phase de tests beta, et les consommateurs intéressés peuvent contacter VEVCo pour obtenir l'application et devenir des testeurs officiels. L'application devrait sortir en novembre. Parmi les autres applications consacrées à la conduite écolo, on trouve greenMeter, pour 5,99$. Cette application, disponible pour l'iPhone et l'iPod Touch permet aux utilisateurs de rentrer la puissance de leur voiture, sa consommation en carburant et d'autres informations générales sur leur véhicule pour laisser l'application faire ses calculs et indiquer des mesures à prendre pour réduire la consommation en carburant du véhicule et ainsi réduire son impact sur l'environnement. L'application Commute Greener du Volvo Group, vaut 3,69$ et permet aux utilisateurs d'entrer les trajets qu'ils ont effectués tout au long de la semaine et de calculer leur empreinte carbone totale.

Pour plus d'informations:

http://itunes.apple.com/app/greenmeter/id289973918?mt=8
http://www.vevdrive.com
http://www.commutegreener.com

RelaxNews

vendredi 16 juillet 2010

Tesla et Toyota veulent sortir en 2012 une version électrique du RAV4

Le constructeur automobile japonais Toyota et le petit spécialiste américain des automobiles électriques Tesla ont annoncé vendredi avoir formalisé un accord pour sortir en 2012 une version électrique du tout-terrain RAV4 de Toyota.

«Tesla prévoit de produire et livrer une flotte de prototypes pour évaluation d'ici un an. Le premier prototype a déjà été produit et des tests sont en cours», ont indiqué les deux constructeurs dans un communiqué commun.


Cette annonce fait suite au partenariat annoncé en mai entre Toyota, le premier constructeur mondial, et Tesla, une petite société californienne qui vient de faire son entrée en Bourse et n'a jamais dégagé de bénéfices depuis sa création, mais qui ambitionne de devenir incontournable sur le marché du tout électrique.


Toyota a notamment acheté pour 50 millions de dollars d'actions Tesla.


Tesla prévoit déjà de sortir en 2012 une berline tout électrique, la Model S, qui devrait coûter quelque 50 000$ et prendre la relève de son cabriolet Roadster, déjà sur le marché et vendu autour de 100 000$.


«Tesla entend apprendre et bénéficier de l'expertise de Toyota dans l'ingénierie et la production, tandis que Toyota entend apprendre de la technologie électrique de Tesla, de son audace, de la rapidité de sa prise de décision et de sa flexibilité», ont souligné les constructeurs.


À l'ouverture de la Bourse de New York, l'action Tesla gagnait 4,29% à 20,70$, restant bien au-dessus de son cours d'introduction le 29 juin (17 dollars). L'action avait suscité un fort engouement (+40,5% au premier jour de cotation), totalement retombé au début du mois.

dimanche 11 juillet 2010

La Survolt en piste au Mans

L'étonnante voiture concept Survolt, la petite bombe tout-électrique signée Citroën qui avait été dévoilée au dernier Salon de Genève, prendra la piste d'assaut ce week-end dans le cadre de la Classique Le Mans, sur le mythique tracé du même nom.

La voiture ne pèse que 1150 kilos, merci à un châssis tubulaire et à une carrosserie entièrement faite de fibre de carbone. C'est Vanina Ickx, la fille de l'ancien pilote de Formule 1 Jackie Ickx, qui aura l'honneur de l'étrenner en piste samedi.


La Survolt est propulsée par deux moteurs électriques qui produisent quelque 300 chevaux et un couple suffisant pour accélérer de 0 à 100 km/h en moins de cinq secondes. La vitesse maximale est de 260 km/h.


Les deux moulins électriques sont alimentés par deux batteries lithium-ion pesant 140 kilos chacune, ce qui est suffisant pour produire au-delà de 60 kilowatts de puissance.


La Survolt devrait tenir le coup en piste pendant près de 200 kilomètres, après quoi ses batteries devront être rechargées, un exercice qui prend deux heures avec un chargeur spécifique à haut voltage - le temps de charge est de 10 heures sur une prise conventionnelle de 220 volts.


La Presse

samedi 10 juillet 2010

BP change l'entonnoir, le pétrole fuit

Des robots sous-marins ont, samedi, retiré le dôme qui captait une partie du pétrole qui fuit dans le golfe du Mexique depuis l'explosion de la plate-forme DeepWater Horizon. Cette action aura pour conséquence de laisser le pétrole s'échapper librement pour au moins deux jours.

Il s'agit de la première étape dans l'installation d'un dôme étroit qui devrait être capable de capter une plus grande proportion de l'hydrocarbure pour le diriger vers des navires à la surface, 1,6 kilomètre plus haut.


Si tout se déroule comme prévu, l'action jumelée du couvercle et des navires pourrait complètement capter la fuite de pétrole d'ici lundi.


Le porte-parole de British Petroleum, Mark Proegler, a affirmé que le dôme avait été retiré à 12h37, samedi.


Même si elle fonctionnait, cette solution ne constituerait qu'une solution temporaire à la catastrophe survenue il y a 12 semaines. Elle n'arrêtera pas la fuite et son succès demeure incertain.


Pendant au moins 48 heures, le pétrole s'échappera librement de la tête de puit. Jusqu'à 19 millions de litres d'hydrocarbure fuiront alors directement dans le golfe.


Le meilleur espoir pour arrêter la fuite reste le forage des puits de secours. Le premier pourrait être terminé fin juillet. Du ciment et de la boue doivent ensuite être injectés dans les deux conduits pour colmater la fuite une fois pour toutes. Cette opération pourrait être menée d'ici la mi-août.


Après le retrait du dôme, les ingénieurs sur place ont travaillé à retirer une bride boulonnée sous le dôme. La bride doit être retirée afin qu'une autre pièce appelée «flange spool» puisse être installée sur la tige de forage, où le couvercle sera installé.


Ce travail pourrait s'étendre jusqu'à la journée de dimanche, selon un vice-président de BP, Kent Wells, dépendemment de lala difficulté que les ingénieurs rencontreront pour retirer la bride boulonnée. Son entreprise a un plan de secours si cette tentative ne fonctionne pas: les extrémités de la bride se feront arrachées par de la machinerie.


Vendredi, l'amiral Thad Allen, en charge de la lutte contre la marée noire pour le compte de l'administration américaine, avait affirmé que le nouveau couvercle serait en place d'ici lundi. Cet horizon est encore réaliste, selon le plan d'action soumis par BP au gouvernement fédéral, mais la confirmation du succès ou de l'échec de la manoeuvre ne pourrait venir que dans une semaine.


Le couvercle qui était utilisé jusqu'à maintenant avait été installé le 4 juin dernier. Comme ce dôme était connecté à une pièce endommagée, une partie du pétrole s'échappait tout de même dans le Golfe du Mexique. Cette nouvelle solution suit 80 jours de tentatives pour colmater la fuite.


Tom Breen
Associated Press
Nouvelle-Orléans

jeudi 8 juillet 2010

Batteries au lithium: avancée cruciale d'Hydro-Québec

L'Institut de recherche d'Hydro-Québec (IREQ) a dévoilé la semaine dernière au 15e congrès international sur les batteries au lithium une batterie 15 fois plus durable, qui peut se recharger 30 000 fois. Cette avancée cruciale permettra d'accélérer la venue des batteries au lithium dans le secteur du transport électrique, ce qui fera diminuer les différences de prix et de fiabilité avec le transport aux hydrocarbures.

«Un fabricant taiwanais de batteries, Phet, travaille déjà sur un prototype grâce à une licence que nous avons allouée, explique Karim Zaghib, chercheur à l'IREQ et président du congrès qui s'est tenu à Montréal. Nous favorisons également les fabricants locaux. La technologie est commercialisable.»


Le coût est actuellement de 3,50$ par batterie standard 18650 (1,8 cm de diamètre et 6,5 cm de longueur), ce qui représente 7000$ pour une voiture normale. Les progrès sont rapides: l'automne dernier, M. Zaghib avait dévoilé à La Presse que sa pile avait atteint 20 000 cycles de recharge.



C'est la première fois que le congrès est organisé au Canada. Plus de 1100 conférenciers y étaient présents, 50% de plus qu'au dernier congrès, organisé en Chine il y a deux ans. «En 1982, pour le premier congrès, il n'y avait que 60 conférenciers», dit M. Zaghib.


Les batteries au lithium sont importantes pour le transport électrique parce que la technologie actuellement disponible, les hydrures de nickel NIMH, utilisés notamment pour la célèbre Prius, font l'objet d'un contrôle de brevets très serré. «Les prix n'ont pratiquement jamais baissé», explique Sylvain Castonguay, directeur technique du Centre national du transport avancé à Saint-Jérôme, en entrevue mercredi dernier à une séance d'essai de voitures électriques au circuit Gilles-Villeneuve.


«Les constructeurs sont prudents. Toyota, par exemple, n'a aucun véhicule au lithium. Mercedes a été le premier à en commercialiser un et il y a eu un certain nombre de problèmes. Les batteries se déchargeaient pendant que le véhicule était garé. Mais avec les recherches et l'expérience de fabrication, la qualité des cellules augmente, ainsi que la stabilité de la chimie.»


Une fois les problèmes réglés, les batteries au lithium seront à la fois moins chères et plus performantes que les batteries NIMH, selon M. Castonguay, qui est ingénieur mécanique. «Le NIMH perd 20% de son énergie à la recharge, le lithium seulement 2%. La preuve que la technologie est mature, c'est que le gouvernement américain a changé le type de recherches qu'il appuie. Avant, c'était la recherche fondamentale. Maintenant, des subventions de 2,5 milliards ont été annoncées pour l'établissement de 10 usines de fabrication de batteries au lithium d'ici deux ans pour fournir le marché automobile. La première devrait commencer à rouler à l'automne.»


N'y a-t-il pas un risque que les prix du lithium augmentent avec la demande? «La quantité de lithium n'est pas un enjeu, estime M. Castonguay. Il y aura peut-être un goulot de capacité d'extraction. Mais il y a déjà des millions de batteries au lithium dans les ordinateurs portables et les outils de construction. Et le lithium peut être recyclé à la fin de la vie d'une batterie. On ne prévoit pas non plus que le transport électrique croîtra assez rapidement pour poser problème. Il a fallu 10 ans pour que les hybrides atteignent 3% du marché. S'il faut autant de temps pour que les voitures électriques atteignent 3% du marché, la capacité d'extraction pourra s'ajuster.»


Le réseau électrique pourra-t-il suivre? «Sans problème, dit M. Castonguay. Il y a 50 voitures électriques au Québec actuellement. Il y en aura 100 l'an prochain, peut-être 1000 d'ici cinq ans.»


Stacey Masson, porte-parole d'Hydro-Québec, qui était aussi aux essais au circuit Gilles-Villeneuve, affirme que le réseau pourrait recevoir dès maintenant un million de véhicules électriques (le parc automobile québécois frise les six millions de véhicules). «Une voiture électrique consomme autant d'énergie qu'un chauffe-eau et sa puissance est celle d'un séchoir à cheveux», dit Mme Masson.


jeudi 1 juillet 2010

Des F1 moins polluantes en dioxyde de carbone dès 2013

L'Association des écuries de Formule 1 (FOTA), à laquelle appartiennent toutes les équipes de Formule 1, a dévoilé «un programme innovateur» de réduction des émissions de dioxyde de carbone basé sur un audit externe, a-t-on appris officiellement jeudi.

Dans un communiqué, la FOTA (Formula One Teams Association) explique avoir mandaté Trucost, «une organisation mondialement respectée dédiée à la recherche et aux analyses environnementales» pour étudier et analyser «les activités générées par et au sein des écuries de Formule 1 et de leurs fournisseurs».


Trucost, poursuit le texte, a ensuite conseillé la FOTA sur les mesures à prendre pour «réduire les émissions de dyoxide de carbone, aujourd'hui et dans le futur».


Tout en soulignant que les voitures de Formule «doivent rester aussi rapides que possible», la FOTA ajoute qu'«il est également nécessaire et souhaitable que leurs moteurs deviennent toujours plus efficients en termes énergétiques».


C'est la raison pour laquelle la FOTA, «en proche collaboration avec la FIA (Fédération internationale automobile), s'est engagée à travailler au développement de nouvelles régulations portant sur les moteurs, qui obligeront dès 2013 tous les compétiteurs à intégrer dans leurs voitures des technologies visant une meilleure efficience énergétique».


«Grâce aux efforts conjoints de la FIA et de la FOTA pour améliorer l'efficience énergétique (...), il a déjà été possible de réduire les émissions totales de CO2 de la Formule 1», affirme dans ce texte le président de la FOTA et responsable de l'écurie McLaren Mercedes Martin Whitmarsh.


«En outre, si l'on se réfère à ce qui a déjà été accompli et en extrapolant sur ce qui est prévu, nous prévoyons que d'ici (fin) 2010 la Formule 1 aura réduit ses émissions de CO2 de 12,4% par rapport aux chiffres de 2009», indique-t-il.


samedi 26 juin 2010

Des Chrysler au gaz? Naturellement...

Ça prenait un Européen pour s'apercevoir qu'il y a plein de gaz naturel en Amérique du Nord et informer Detroit qu'on peut faire rouler des voitures avec ça.

Sergio Marchionne, le patron de Fiat et de sa filiale Chrysler, affirme que le gaz naturel est la façon la moins chère et la moins compliquée de réduire la dépendance de l'Amérique du Nord au pétrole. Le coût serait une fraction de la facture d'électrifier le parc automobile. Et en plus, le gaz naturel est 25% plus propre et moins cher que l'essence.


Marchionne réclame que le gouvernement américain accorde au gaz «une attention adéquate» et fasse une «priorité» de ce qu'il a appelle «cette alternative rationnelle» aux voitures électrique et hybride.


De nombreux écologistes nord-américains prêchent (dans le désert) depuis longtemps les vertus du gaz naturel, qui est un combustible automobile dans de nombreux pays. Chrysler n'offre aucun modèle électrique ou hybride, contrairement à la concurrence.


Fiat offre de nombreux modèles au gaz naturel en Europe et pourrait transférer ici son savoir-faire.


Denis Arcand

vendredi 25 juin 2010

Le prix des véhicules électriques devrait baisser

Mitsubishi va baisser le prix de sa voiture électrique iMiEV dans les deux ans qui suivront son lancement aux États-Unis et en Europe, indique la presse japonaise.

D'ici 2012, Mitsubishi pense pouvoir réduire le prix de sa iMiEV à environ 2 millions de yens (23 150$) en tenant compte des aides gouvernementales, a indiqué le quotidien japonais Nikkei, la semaine dernière. De nouvelles économies d'échelle du côté des batteries et des coûts d'assemblage devraient également permettre de baisser fortement le prix, ont précisé des sources anonymes chez Mistsubishi.


Au Japon, le seul marché où le véhicule est vendu, la iMiEV de Mitsubishi se vend 3,98 millions de yens (46 000$) sans aides, contre 3,76 millions de yens (43 500$) pour sa plus proche concurrente, la Nissan LEAF. Les prix indiqués par les deux constructeurs pour les autres marchés montrent que la LEAF sera bien moins chère que la iMiEV partout dans le monde.

Au Royaume-Uni, la Mitsubishi i-MiEV se vendra à 38 699£ (60 215$) sans aides, contre 28.350£ (44 115$) pour la Nissan LEAF.


Aux États-Unis, le prix de la iMiEV n'a pas encore été confirmé, mais la LEAF sera vendue 32 780$.

RelaxNews

La baignade est interdite dans le nord-ouest de la Floride

Face au pétrole qui souille le golfe du Mexique, les autorités de Floride ont décidé d'interdire les bains de mer dans le nord-ouest de cet État dont une bonne partie des revenus provient du tourisme estival, a indiqué jeudi un responsable local à l'AFP.

«Il y a du pétrole dans l'eau et dans le sable. Le double drapeau rouge a été hissé sur les plages, ce qui signifie qu'il est interdit de se baigner», a indiqué Warren Bielenberg, directeur du Parc national des îles du Golfe, une des régions affectées par la marée noire provoquée par l'explosion et le naufrage de la plateforme Deepwater Horizon fin avril. La région frappée d'interdiction de baignade va de Perdido Key à la limite de l'Alabama jusqu'à l'île de Santa Rosa, environ 70 km plus à l'est.


Bien qu'il soit interdit de se baigner, «les plages sont toujours ouvertes, et certains se rendent à la plage avec leur parasol pour profiter du soleil», a ajouté M. Bielenberg.


Mercredi après-midi, Charlie Crist, le gouverneur de Floride, s'est rendu dans la région, à Pensacola. Il a jugé «dégoûtante» la vision de pétrole sur les plages.


Avec 80 millions de visiteurs par an, la Floride est une des destinations favorites des Américains et des étrangers pour leurs vacances aux États-Unis.


Le tourisme génère environ 80 milliards de dollars par an dans cet État du sud-est des États-Unis.


Agence France-Presse

mardi 22 juin 2010

Sous le chaud soleil madrilène, la maison «écolo» de demain

Le soleil est enfin de retour à Madrid. Divine nouvelle pour les étudiants qui participent ces jours-ci au premier «décathlon solaire» européen, à deux pas du Palais royal. L'objectif y est double: faire triompher leur concept de maison solaire et sensibiliser le public.


Inauguré le 17 juin, le «village solaire», avec ses 17 maisons au design futuriste ou plus classique, campe jusqu'au 27 juin sur 30 000 m2 entre les jardins du Palais Royal et le petit fleuve de Madrid, le Manzanares.Soit le temps que va durer la compétition, mettant aux prises des universités d'Espagne, d'Allemagne, de France, des Etats-Unis, de Chine, de Grande-Bretagne et de Finlande.


«La compétition s'appelle Solar Decathlon Europe car (les candidats) doivent passer 10 épreuves comme dans la compétition olympique du décathlon», souligne à l'AFP le directeur de l'organisation, Javier Serra Maria-Tomé.


«Les trois premiers vont gagner un trophée», ajoute-t-il depuis l'un des rares endroits du site à l'ombre.


«Mais ils vont aussi gagner un prestige énorme, pour leurs universités, leurs partenaires et eux-mêmes», assure le directeur du «Solar Decathlon Europe» (SDE), une compétition créée par le département américain de l'Energie et qui a eu lieu aux Etats-Unis en 2002, 2005, 2007 et 2009.


C'est la première fois qu'elle est organisée en Espagne, numéro deux pour l'énergie solaire en Europe après l'Allemagne.


Les 17 projets, qui ont chacun reçu une subvention de 100.000 euros du ministère espagnol du Logement, vont être jugés par un jury sur différents critères: architecture, intégration des composants solaires dans la structure, efficacité énergétique, possibilités de commercialisation...


«Ces maisons ont un grand avantage commercial: elles ont un coût d'exploitation presque nul. Vous n'allez pas devoir payer de facture d'électricité durant toute votre vie», souligne avec enthousiasme M. Serra.


Les étudiants ont rivalisé de trouvailles technologiques pour tenter de séduire le jury, composé notamment d'experts en architecture et en systèmes solaires.


Les étudiants de l'université des sciences appliquées de Rosenheim, près de Munich, présentent ainsi une façade originale avec des ouvertures à trois dimensions pour filtrer la lumière du soleil tout au long de la journée.


Ceux de l'Ecole nationale supérieure d'architecture de Grenoble (Ensag) ont misé sur le tatou («Armadillo Box»), s'inspirant du «système» de rafraîchissement naturel de l'animal à carapace. Leur maison est composée «d'un noyau central, d'une enveloppe thermique avec par dessus un bouclier thermique et protecteur», explique l'un des membres de l'équipe, Olivier Des Rieux.


Mais il prévient que la concurrence sera rude: «Toutes les maisons sont ultra-compétitives, elles ont toutes des systèmes efficaces qui sont des solutions tout à fait fiables pour le futur».


«C'est mon rêve de vivre dans une maison comme celle-là», confie Elena, venue visiter la «maison tatou» des étudiants de Grenoble en compagnie de son mari et de leurs deux filles. «Le seul problème c'est que ce soit accessible financièrement».


A titre d'exemple, la «maison tatou» installée à Madrid coûte dans les 5.000 euros le m2, soit 75 m2 pour 375 000 euros. Mais il s'agit là d'un prototype, forcément beaucoup plus onéreux qu'un modèle destiné ensuite au grand public, assurent ses créateurs.


Sébastien Guiné, Agence France-Presse
Madrid


Une nouvelle facture de 51 millions à BP

La Maison-Blanche a présenté lundi à BP une nouvelle facture de 51 millions de dollars, la troisième envoyée au groupe pétrolier britannique et à ses partenaires pour compenser les dépenses engagées par l'administration américaine dans la lutte contre la marée noire.

Les États-Unis continueront à facturer à BP tous les coûts associés à la fuite de pétrole dans le golfe du Mexique, qui a provoqué la pire marée noire de l'histoire du pays, au titre de la loi «pollueur-payeur», insiste l'administration.


«En tant que partie responsable, BP est financièrement responsable de tous les coûts associés aux opérations de lutte contre la marée noire, y compris les efforts pour arrêter la fuite à sa source, réduire la propagation du pétrole, protéger les côtes et limiter les dégâts, de même que les efforts de long terme pour faire en sorte que toutes les personnes et collectivités touchées par la marée noire obtiennent réparation», indique la Maison Blanche dans un communiqué.


Les deux précédentes factures présentées ce mois-ci à BP et à ses partenaires, et s'élevant au total à 70,89 millions de dollars, ont été réglées dans leur totalité, précise le communiqué.


BP a annoncé lundi avoir dépensé jusqu'ici deux milliards de dollars à cause de la marée noire, sous forme notamment de travaux d'endiguement du puits défectueux et de forage de puits de secours, de subventions aux Etats du golfe du Mexique, de dommages et intérêts versés à des milliers d'individus et d'entreprises, et de compensations pour les coûts imputés à l'administration américaine.


Agence France-Presse
Washington


samedi 19 juin 2010

Les automobilistes américains polluent plus

Les consommateurs américains doivent "repenser en profondeur" leurs préférences d'achats en matière d'automobile, met en garde JATO Dynamics, analyste du secteur, qui cite des recherches montrant que les voitures américaines sont presque deux fois plus polluantes que leurs homologues européennes et japonaises.

JATO Dynamics, qui a analysé les émissions de CO2 des véhicules américains au premier trimestre 2010, a découvert que les voitures américaines émettaient en moyenne 255,6 grammes de dioxyde de carbone par kilomètre parcouru, un chiffre bien plus élevé que dans les autres marchés mondiaux.


Les voitures des cinq plus gros marchés européens, par exemple, émettent 140,3 g par kilomètre, tandis qu'au Japon, elles n'émettent que 130,8 g par kilomètre.


David Mitchell, qui dirige le cabinet américain de JATO Dynamics, estime que si les consommateurs doivent changer leurs critères d'achat, la situation économique actuelle ne les pousse pas à penser d'abord à l'environnement.


M. Mitchell souligne toutefois que le consommateur n'est pas l'unique responsable et que l'offre, en Amérique du Nord, ne promeut pas beaucoup les alternatives aux véhicules gourmands en carburant qui dominent le marché.


L'un des facteurs essentiels du succès constant des véhicules qui consomment beaucoup est le prix du carburant, bien moins élevé aux États-Unis qu'à l'étranger. Ce qui explique également les émissions élevées des Américains. Selon JATO, 33,9% des véhicules vendus aux États-Unis rentrent encore dans la catégorie des 11,76 l/100 km - 15,68 l/100km, contre seulement 0,28% des véhicules en Europe et 0,63% au Japon.


À titre de comparaison, l'actuelle Voiture de l'année, la Polo de Volkswagen, consomme 3,8 l/100km.


L'adoption rapide de nouvelles technologies comme les véhicules hybrides au Japon aide également, souligne JATO, tout comme le succès des primes à la casse européennes, pour supprimer les vieux véhicules polluants, un résultat que le programme américain n'a pas aussi bien réussi à obtenir.


RelaxNews


samedi 12 juin 2010

BP doit stopper la marée noire, disent Obama et Cameron

Le président américain Barack Obama et le Premier ministre britannique David Cameron ont tenté d'apaiser leurs tensions samedi, alors que la pression montait sur le britannique BP sommé par les États-Unis de revoir ses plans contre la marée noire du Golfe du Mexique.

Au cours d'une conversation téléphonique de 30 minutes, M. Obama a a assuré à M. Cameron que les critiques qu'il a formulées contre BP ne visaient pas Londres, a indiqué Downing Street dans un communiqué. Ces critiques «n'ont rien à voir avec la nationalité» de la compagnie, a-t-il dit selon cette source.


En outre, MM. Obama et Cameron se sont mis d'accord pour affirmer que le «BP devait faire tout son possible pour répondre de façon efficace à la situation», a précisé de son coté la Maison Blanche dans un communiqué.


Dans un communiqué rendu public dans la capitale britannique après l'entretien, le groupe pétrolier BP a déclaré qu'il appréciait «l'engagement constructif» de Londres et de Washington dans le contentieux lié à la marée noire.


«Nous apprécions les qualités de dirigeants et l'engagement constructif des gouvernements américain et britannique», a déclaré le groupe.


Cette conversation intervient alors que les tensions entre les deux alliés ont augmenté ces derniers jours après de vives critiques venues de Washington sur le groupe pétrolier britannique BP et sa gestion de la marée noire.


M. Obama avait notamment affirmé ces derniers jours qu'il était déterminé à «botter les fesses» des responsables de la marée noire, après s'être engagé le mois dernier à «maintenir sa botte» sur la gorge du groupe britannique.


Samedi, la pression américaine a continué de monter.


«BP doit identifier dans les prochaines 48 heures de nouveaux moyens qui pourraient être utilisés pour contenir la fuite», écrit l'amiral des gardes-côtes américains James Watson dans une lettre publiée par l'administration, alors que les estimations sur le flot de pétrole qui s'échappe du puits endommagé ont été revues à la hausse cette semaine.


En outre, de nombreux responsables américains ont demandé à BP de ne pas payer les dividendes cette année et de garder ces fonds pour les indemnisations liées à la pollution. BP avait payé 10,4 milliards de dollars à ses actionnaires en 2009, selon son rapport annuel.


«Aucune décision n'a été prise à ce sujet, nous cherchons des solutions. Il y a une réunion du conseil d'administration lundi, mais ils ne vont pas nécessairement prendre une décision à ce moment là», a indiqué un porte-parole de BP à Londres, avant d'ajouter que la suspension du versement des dividendes était l'une des options envisagées.


Plusieurs journaux pensent que BP va au moins différer le paiement du deuxième trimestre, peut-être en plaçant l'argent sur un compte séquestre, selon le Times de Londres.


Cette nouvelle a effrayé les investisseurs et fait chuter fortement l'action du groupe cette semaine sur les marchés boursiers. L'action BP a chuté de plus de 40% depuis l'explosion de la plateforme Deepwater Horizon à l'origine de la marée noire.


Par ailleurs, la Maison Blanche a confirmé vendredi que Barack Obama rencontrerait mercredi le président du groupe britannique BP, Carl-Henric Svanberg, convoqué à une réunion sur la marée noire.


Parallèlement, le coût potentiel du nettoyage des côtes souillées continue d'augmenter chaque jour à un rythme effréné, l'entonnoir posé la semaine dernière sur la tête du puits endommagé ne permettant pas de contenir toute la fuite.


Jusqu'à 40 000 barils de pétrole -quelque 5 260 tonnes- se déversent chaque jour dans le golfe du Mexique, selon l'estimation haute fournie jeudi par des experts mandatés par l'administration américaine pour évaluer l'ampleur de la fuite. L'estimation basse tourne autour de 20 000 barils.


La précédente estimation faisait état d'un écoulement allant de 12 000 à 19 000 barils par jour.

jeudi 10 juin 2010

Marée noire: 2 fois plus de pétrole qu'estimé s'échappe

Les secours engagés dans la lutte contre la marée noire ont convoqué jeudi le président de BP pour rencontrer Barack Obama, alors que les autorités annonçaient que le volume de pétrole qui s'écoule chaque jour est deux fois plus important que ce qu'elles craignaient.

Dans une lettre, le commandant des garde-côtés américains, l'amiral Thad Allen, sollicite le patron du groupe pétrolier britannique, le Suédois Carl-Henric Svanberg, «et tout responsable idoine de BP» afin qu'ils rencontrent «de hauts responsables de l'administration le mercredi 16 juin 2010 pour discuter des questions» liées à la marée noire qui souille le golfe du Mexique depuis l'explosion de la plateforme Deepwater Horizon le 20 avril.


Jusqu'à maintenant, les autorités américaines estimaient que le brut qui s'écoule dans la mer chaque jour représentait entre 12 000 à 19 000 barils de brut par jour. Or jeudi, elles ont avancé le chiffre de 40 000 barils, soit environ 6,4 millions de litres.


«L'estimation basse des scientifiques (...) tourne autour de 20 000 barils, tandis que la haute est un peu supérieure à 40 000», a indiqué Marcia NcNutt, directrice de l'Institut de géophysique américain (USGS) et présidente du groupe d'experts mandatés par l'administration américaine pour évaluer l'écoulement de pétrole.


Cette mesure a été faite avant la pose le 3 juin d'un entonnoir destiné à contenir la fuite du puits à l'origine de la marée noire.


Les autorités espèrent récupérer sous peu jusqu'à 28 000 barils de pétrole par jour, soit 4,45 millions de litres, contre 15 000 barils actuellement.


Les déboires de BP continuaient de déteindre sur la valeur de son titre en Bourse.


A Londres jeudi, l'action a cédé 6,65% sur la journée. A Wall Street en revanche, ce même titre a fini la séance en hausse de 12,26% à 32,78 dollars, après avoir dévissé de près de 16% la veille.


Les investisseurs craignent de plus en plus que le géant pétrolier ne soit contraint de suspendre le paiement de dividendes à ses actionnaires, pour apaiser l'opinion publique américaine.


Et jeudi, Nancy Pelosi, la présidente de la Chambre des représentants, a sommé BP de «payer en priorité les petites entreprises» affectées par la catastrophe et non ses actionnaires.


Les sommes en jeu sont colossales: BP verse chaque année plus de 10 milliards de dollars aux porteurs de ses actions, qui comprennent de nombreux petits épargnants et autres retraités britanniques.


Rhétorique anti-britannique?


En réponse aux assauts anti-BP, certains élus britanniques ont déploré jeudi la montée d'une «rhétorique anti-britannique» aux Etats-Unis, et le Premier ministre David Cameron est lui-même monté au créneau, indiquant qu'il évoquerait la marée noire lors de son prochain coup de téléphone à Barack Obama, prévu ce week-end.


Le département d'Etat a assuré jeudi que la marée noire ne constituait pas un «sujet de tension» entre Londres et Washington.


«Il s'agit de l'impact d'une tragédie (environnementale), pas des relations entre les Etats-Unis et leur plus proche allié», a déclaré Philip Crowley, le porte-parole de la diplomatie américaine.


De son côté, M. Obama a reçu jeudi les familles des 11 victimes de l'explosion de la plateforme. Selon un communiqué de la Maison Blanche, le président leur «a présenté ses condoléances».


M. Obama retournera dans la région pour la quatrième fois la semaine prochaine.


Agence France-Presse

samedi 5 juin 2010

Une voiture à moteur électrique aux 24 Heures du Mans en 2011

Les 24 Heures automobile du Mans en 2011 verront pour la première fois en piste une voiture propulsée par un moteur électrique, la CM 0.11; C pour Courage (le constructeur), M pour Matis (le firme-conseil en organisation), 0 pour zéro émission de CO2, et 11 pour 2011.


La voiture participera hors course à la 79e édition de cette épreuve, dont la 78e se courra la semaine prochaine, les 12 et 13 juin.


L'idée trottait dans la tête d'Yves Courage, le constructeur manceau, il a pu la développer au sein de sa nouvelle structure Courage Technology après qu'il eut vendu, en 2007, son écurie de course Courage Compétition. En association avec Matis, qui fait dans l'ingénierie et les technologies avancées, passée la phase de réflexion, le plan de travail a été arrêté. L'auto fera ses premiers tours de roues à l'automne 2010, et c'est Yves Courage lui-même qui les effectuera en novembre.


L'ambition est de réussir une voiture propulsée par deux moteurs à aimants permanents développant chacun une puissance de 150 kW (200 chevaux), pouvant atteindre les 300 kW (400 chevaux), qui roule en vitesse de pointe à 315 km/h, indique le dossier de presse.


Ces deux moteurs seront alimentés par des batteries lithium haute performance. Ces batteries fourniront une autonomie de 30 minutes, sachant qu'il faut compter une heure pour les recharger, sur l'ensemble des 24 heures de la course, cela nécessitera la mise en oeuvre de cinq groupes de batteries.


«Pour l'Automobile Club de l'Ouest, le projet CM 0.11 est important car il va falloir évoluer par rapport à la raréfaction des énergies fossiles non renouvelables et la voiture électrique est une réelle innovation, a déclaré le directeur de course des 24 Heures, Daniel Poissenot. Depuis 1923, l'ACO a été passionnée par toutes les nouvelles technologies, et nous avons un puits (ndlr: le 56) désormais prévu à cet effet pour accueillir les voitures innovantes».


Jean-Louis Legrand, le coordinateur interministériel aux véhicules décarbonnés, a de son côté indiqué que «pour le moment le soutien des pouvoirs publics à ce projet est moral mais nous ferons en sorte qu'il aboutisse».


«Pour la première fois de ma vie, ma passion de la course automobile et mon amour pour la nature ne s'opposent pas», a dit en conclusion avec une très forte conviction Yves Courage, tout heureux à 61 ans passés de recommencer une nouvelle aventure.




lundi 31 mai 2010

Du bruit pour prévenir les piétons

Quand on tourne la clé d'une auto électrique comme la Nissan Leaf, on n'entend pas grand-chose. Même une hybride rechargeable comme la Chevrolet Volt, quand elle roule en mode électrique, est aussi bruyante qu'une Leaf ou une voiturette de golf, c'est-à-dire presque pas.

Des organismes américains représentant les aveugles et les constructeurs automobiles se sont entendus la semaine dernière pour que les automobiles électriques qui seront bientôt lancées sur le marché émettent un bruit minimal. Et ce, afin de prévenir les piétons et les cyclistes de la présence des voitures électriques.


On ne sait pas encore combien de décibels et quelle sonorité devront produire les voitures, mais le Detroit News évoquait la semaine dernière la possibilité d'un piaillement électronique émis en continu, ou d'autres sons assez forts pour qu'on puisse entendre les voitures arriver d'assez loin.


Le Congrès américain devrait ajouter la «norme d'avertissement audible» à une rénovation exhaustive des lois fédérales sur la sécurité automobile, qui doit faire l'objet d'un vote d'ici la fin de l'été, rapporte le Detroit News.


L'entente est «une bonne approche pour les piétons et les constructeurs automobiles, ça encourage une solution innovante», a déclaré au journal Dave McCurdy, président de l'Alliance des constructeurs automobiles des États-Unis, qui représente les Trois de Detroit et sept autres constructeurs automobiles actifs dans ce pays.


Le projet de loi devrait donner un an et demi aux autorités routières américaines pour rédiger une proposition de règlement imposant «un avertissement sonore permettant raisonnablement aux aveugles et piétons en général de détecter l'arrivée d'un véhicule hybride ou électrique». Ce son serait émis automatiquement et aucun interrupteur ne permettrait de le désactiver. Dix-huit autres mois plus tard, un règlement définitif serait adopté et aurait force de loi.


À partir de données limitées colligées dans une douzaine d'États américains où circulent déjà des voitures silencieuses, les statistiques montrent qu'il y a plus d'accidents dans lesquels des piétons sont renversés par des voitures électriques.


Nissan, qui va bientôt lancer la Leaf électrique, a déjà prévu installer un dispositif du genre, qui sera actionné automatiquement quand la voiture roule à basse vitesse. General Motors, qui va lancer en décembre 2010 la Chevrolet Volt a déjà prévu installer une sorte de klaxon non agressif, activé par le conducteur, pour prévenir les piétons par un piaillement électronique.


La Presse


jeudi 27 mai 2010

Nissan Leaf: le livret de commande est déjà rempli aux États-Unis

Le patron de Nissan et de Renault, Carlos Ghosn, ne passe pas souvent à Detroit, mais quand il vient faire un tour, il n'y va pas pour rien dire.

Orateur invité lors d'un déjeuner-conférence qui s'est déroulé à guichets fermés, le Brésilien a affirmé que Nissan a déjà vendu la totalité des Nissan Leaf allouées pour 2010 aux États-Unis par Nissan. C'est ce que rapporte le quotidien Detroit Free Press.


Le lieu et le moment de la déclaration sont intéressants parce que le monde automobile est en train de se scinder en deux camps, les constructeurs automobiles qui croient en l'auto électrique tout de suite et ceux qui sont prêts à tremper un orteil dans l'eau, mais sans plus. General Motors et Ford ont chacune des voitures hybrides (essence-électricité) en production ou en préparation, mais on est un peu plus prudent face à la tout électrique. Nissan et Renault, par contre, estiment que l'avenir appartient aux voitures électriques et foncent pour prendre le marché avant les autres.


La semaine dernière, le patron de la recherche et développement chez l'influent Honda a indiqué que le No 2 japonais n'a pas confiance en l'avenir de l'électrique, en raison de son coût et de son autonomie trop restreinte entre les recharges.


Nissan n'a apparemment aucun de ces états d'âme: «Nous pensons que cette voiture a un grand avenir; je peux déjà vous dire que la production de 2010 est déjà toute vendue»,a dit M. Ghosn au sujet de cette voiture électrique, dont aucune n'est encore rendue en concession.


Le lancement doit avoir lieu d'ici quelques semaines au Japon, puis à l'automne dans certains États des États-Unis. La Leaf sera d'abord produite au Japon et exportée aux États-Unis, avant qu'une nouvelle usine Nissan au Tennesse prenne le relais en 2013. Le quota de Leaf pour les États-Unis en 2010 est de 13 000 unités.


La Leaf sera lancée au Canada à l'automne 2011.

La Presse