lundi 26 décembre 2011

Véhicules électriques: un prix toujours dissuasif en 2012

Un récent livre blanc intitulé "Véhicules électriques: 10 prédictions pour 2012" publié par Pike Research laisse penser que les acheteurs potentiels de ce type de voitures seront toujours découragés par le prix élevé de ces dernières, en 2012.

Le nombre de véhicules électriques sur les routes est toujours plus important: Nissan, Mitsubishi et Chevrolet ont déjà commercialisé leurs modèles et bientôt Ford et Honda joueront également le jeu de l'électrique.


Si le prix des batteries diminue, le prix des véhicules eux-mêmes ne baissera pas avant 2013 ou 2014.


Pike explique que si le prix 'optimal' d'une voiture électrique était de 23 750$, la plupart des modèles sont en fait évalués à 30 000$. Les consommateurs en quête de véhicules électriques abordables restent sur leur faim.


Les services d'autopartage comme car2go, surtout destinés aux jeunes urbains actifs, permettront de développer le marché du véhicule électrique.


Le rapport prédit aussi que l'Asie-Pacifique sera leader en matière de technologies 'vehicle-to-grid', grâce auquel les véhicules alimentent le circuit en période de pointe de consommation électrique, soulignant les besoins de la Chine où le réseau électrique est peu fiable.


En résumé, 2012 pourrait être une année qui marquera l'acceptation du véhicule électrique par le grand public. Pike précise que la commercialisation grandissante des ces véhicules ne laissera plus de doute quant à la pérennité du véhicule électrique et 257 000 voitures électriques seront vendues dans le monde.


RelaxNews

jeudi 8 décembre 2011

Kent veut un nouveau traité environnemental d'ici 2015

Le ministre canadien de l'Environnement souhaite qu'un accord international liant tous les grands pollueurs soit conclu au cours des prochaines années.

Peter Kent a affirmé jeudi que 2015 serait un bon objectif, mais que quelques années avant ou après cette date serait également acceptable.


M. Kent est à Durban, en Afrique du Sud, dans le cadre des négociations des Nations unies sur le climat.


Les pays sont divisés sur le prolongement du Protocole de Kyoto, qui arrive à échéance l'an prochain.


Le plus important pollueur de la planète, la Chine, veut que les pays riches tels que le Canada s'engagent dans le cadre d'une prolongation de Kyoto.


Le gouvernement conservateur maintient toutefois que le Canada ne donnera pas suite à son engagement à Kyoto après l'an prochain.


Au dire du ministre Kent, certains pays veulent un prolongement de Kyoto pour repousser encore davantage l'entrée en vigueur d'un nouveau traité.


«Nous sommes inquiets du fait que certains pays puissent utiliser un nouvel engagement dans le cadre de Kyoto afin de repousser leurs propres objectifs de lutte contre les changements climatiques», a-t-il déclaré jeudi.


«Le Canada a toujours affirmé qu'il était nécessaire d'avoir un traité contraignant qui comprend l'ensemble des principaux émetteurs, et ce aussitôt que possible, et si nous pouvons y arriver d'ici 2015, ce serait très satisfaisant. Si ça prend plus de temps, ce sera acceptable.»


La porte-parole néo-démocrate en matière d'environnement se dit toutefois intriguée par cet objectif 2015. «Je dirais que, lorsque j'ai entendu l'annonce pour la première fois, mon esprit s'est immédiatement arrêté sur cette date de 2015», a déclaré Megan Leslie.


«J'ai pensé «Hé bien, ce sera tout juste après les prochaines élections fédérales', mais il ne s'agissait que de ma première réaction. Ma deuxième a été «Bon sang, que se passe-t-il ici? Inventent-ils des politiques à mesure?'


«Je ne sais pas vraiment sur quel pied danse le ministre en ce moment», a ajouté la néo-démocrate.


La Presse Canadienne
Ottawa

mercredi 7 décembre 2011

Peter Kent: «Kyoto appartient au passé»

Pour le Canada, le protocole de Kyoto «appartient au passé», a déclaré mercredi le ministre de l'Environnement canadien, Peter Kent, à la conférence de l'ONU sur le climat à Durban.

«Nous avons dit depuis longtemps que nous ne prendrions pas une deuxième période d'engagement dans le protocole de Kyoto. Nous ne bloquerons pas ni ne découragerons ceux qu'ils le font, mais pour le Canada, Kyoto appartient au passé», a-t-il déclaré.


Le Canada avait annoncé que, à l'instar de pays comme le Japon ou la Russie, il ne prendrait pas de nouveaux engagements de réduction des gaz à effet de serre dans le cadre du protocole de Kyoto dont la première période s'achève fin 2012.


Le protocole de Kyoto est le seul outil juridique contraignant qui limite les émissions de gaz à effet de serre, à l'origine du réchauffement de la planète.


Il impose aux 36 pays industrialisés qui l'ont ratifié et à l'Union européenne des réductions d'émissions des six principales substances responsables du réchauffement de l'atmosphère, au premier rang desquelles le CO2.


Le traité leur impose des «objectifs différenciés»: -8% pour l'UE à +15,0% pour la Russie, -6% pour le Japon ou encore le Canada qui n'a pas, loin de là, atteint ses objectifs.


Seule l'Union européenne s'est montrée ouverte à l'idée de s'engager pour une seconde période.


«Notre position est claire depuis longtemps, nous soutenons un nouvel accord international sur le changement climatique qui incluerait tous les grands émetteurs (de gaz à effet de serre)», a souligné le ministre canadien.


«C'est la seule solution pour avoir des réductions réelles et des résultats», a-t-il ajouté, rappelant que ce traité couvrait moins de 30% des émissions.


Plus de 190 pays sont réunis jusqu'à vendredi à Durban sous l'égide de l'ONU avec un objectif: enclencher une dynamique qui permette de réduire drastiquement les émissions mondiales de gaz à effet de serre pour limiter la hausse de la température de la planète à +2°C, seuil au-delà duquel la machine climatique pourrait s'emballer.


Agence France-Presse
Durban, Afrique du Sud

Électricité chez Honda: orientation timide

Il est élégant et attrayant, mais il est encore un tant soit peu futuriste. Le roadster électrique de Honda présenté à Tokyo est plus à même de représenter le style à venir du constructeur nippon qu'une claire orientation vers une propulsion particulière.

À en croire les propos tenus par le chef de la direction de Honda, Takanobu Ito, le tout électrique n'est qu'une voie de développement parmi d'autres que peut emprunter aujourd'hui un constructeur. L'amélioration de la consommation des véhicules Honda passera par des groupes moto-propulseurs thermiques et hybrides, a confié le numéro 1 de Honda à des journalistes nord-américains - dont notre confrère Éric LeFrançois.


Sans bouder l'électricité, Honda considère que l'hybridation des véhicules est la meilleure voie possible. Dans l'immédiat. C'est sans doute pourquoi l'EV-Ster est à l'état de prototype. Pour combien de temps? Honda parle de «prochaine génération» de véhicule sport deux places.


S'appuyant sur un bloc-batterie au lithium-ion de 10 kWh seulement, cette propulsion arrière atteindrait les 100 km/h en 5 secondes, avant de consommer ses 160 km d'autonomie officiellement déclarés. Surprenant pour une telle batterie.


L'adoption de fibre de carbone a permis de limiter le poids du véhicule. Son habitacle est on ne peut plus futuriste avec ses deux manches des temps modernes qui remplacent le volant - «deux manches faciles à manier», assure Honda. L'intérieur ressemble plus à un jeu vidéo ou à un jeu d'arcade qu'à un tableau de bord dernier cri. Les lignes de la calandre, des phares et du bouclier arrière sont soulignées par des rainures lumineuses bleues.


À quand ce joujou? Nul ne le sait vraiment.


Sébastien Templier | La Presse

Un fluide des batteries aurait causé des incendies à des Volt

Detroit - Un fluide servant au refroidissement des lourdes batteries de la voiture électrique Chevrolet Volt serait à l'origine d'incendies ayant éclaté dans l'habitacle lors de tests de collision menés récemment par les autorités américaines.

L'alarme sonnée par ces tests de la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA) aurait incité le constructeur, General Motors (GM), à étudier des scénarios de renforcement de la fixation des batteries, dont le poids total est d'environ 180 kg. La carrosserie serait aussi revue afin de la rendre moins vulnérable lors d'impacts latéraux.


Selon des sources rencontrées par l'agence Associated Press, les ingénieurs ont découvert que ce n'est pas le fluide lui-même qui a pris feu mais que sa cristallisation a causé des courts-circuits qui ont provoqué des incendies.


Ceux-ci ont éclaté entre 7 et 20 jours après l'impact causé à la berline.


Le NHTSA a refusé de commenter cette information.


Mardi, le secrétaire d'État aux Transports, Ray LaHood, responsable de la NHTSA, a affirmé que la Chevrolet Volt demeurait sécuritaire malgré les résultats troublants des tests de collision.


General Motors affirme que depuis la mise en circulation du modèle, aucun véhicule n'a pris feu dans les jours ayant suivi un accident de la circulation.


Néanmoins, GM a jusqu'ici racheté un peu plus d'une vingtaine de véhicules acquis par des consommateurs américains rendus inquiets par le risque d'incendie. Des voitures de courtoisie sont aussi offertes aux propriétaires de Volt en attendant que le problème soit définitivement réglé.


La Chevrolet Volt est assemblée à l'usine GM-Hamtramck, à Detroit. Quelque 6000 modèles du premier véhicule électrique à autonomie prolongée circulent actuellement sur les routes des États-Unis.


La Chevrolet Volt peut parcourir de 40 à 80 kilomètres en mode 100 pour cent électrique et poursuivre sa route grâce au générateur à essence de 1,4 litre, ce qui ne lui impose guère de limite d'autonomie.


La Presse Canadienne