samedi 26 juin 2010

Des Chrysler au gaz? Naturellement...

Ça prenait un Européen pour s'apercevoir qu'il y a plein de gaz naturel en Amérique du Nord et informer Detroit qu'on peut faire rouler des voitures avec ça.

Sergio Marchionne, le patron de Fiat et de sa filiale Chrysler, affirme que le gaz naturel est la façon la moins chère et la moins compliquée de réduire la dépendance de l'Amérique du Nord au pétrole. Le coût serait une fraction de la facture d'électrifier le parc automobile. Et en plus, le gaz naturel est 25% plus propre et moins cher que l'essence.


Marchionne réclame que le gouvernement américain accorde au gaz «une attention adéquate» et fasse une «priorité» de ce qu'il a appelle «cette alternative rationnelle» aux voitures électrique et hybride.


De nombreux écologistes nord-américains prêchent (dans le désert) depuis longtemps les vertus du gaz naturel, qui est un combustible automobile dans de nombreux pays. Chrysler n'offre aucun modèle électrique ou hybride, contrairement à la concurrence.


Fiat offre de nombreux modèles au gaz naturel en Europe et pourrait transférer ici son savoir-faire.


Denis Arcand

vendredi 25 juin 2010

Le prix des véhicules électriques devrait baisser

Mitsubishi va baisser le prix de sa voiture électrique iMiEV dans les deux ans qui suivront son lancement aux États-Unis et en Europe, indique la presse japonaise.

D'ici 2012, Mitsubishi pense pouvoir réduire le prix de sa iMiEV à environ 2 millions de yens (23 150$) en tenant compte des aides gouvernementales, a indiqué le quotidien japonais Nikkei, la semaine dernière. De nouvelles économies d'échelle du côté des batteries et des coûts d'assemblage devraient également permettre de baisser fortement le prix, ont précisé des sources anonymes chez Mistsubishi.


Au Japon, le seul marché où le véhicule est vendu, la iMiEV de Mitsubishi se vend 3,98 millions de yens (46 000$) sans aides, contre 3,76 millions de yens (43 500$) pour sa plus proche concurrente, la Nissan LEAF. Les prix indiqués par les deux constructeurs pour les autres marchés montrent que la LEAF sera bien moins chère que la iMiEV partout dans le monde.

Au Royaume-Uni, la Mitsubishi i-MiEV se vendra à 38 699£ (60 215$) sans aides, contre 28.350£ (44 115$) pour la Nissan LEAF.


Aux États-Unis, le prix de la iMiEV n'a pas encore été confirmé, mais la LEAF sera vendue 32 780$.

RelaxNews

La baignade est interdite dans le nord-ouest de la Floride

Face au pétrole qui souille le golfe du Mexique, les autorités de Floride ont décidé d'interdire les bains de mer dans le nord-ouest de cet État dont une bonne partie des revenus provient du tourisme estival, a indiqué jeudi un responsable local à l'AFP.

«Il y a du pétrole dans l'eau et dans le sable. Le double drapeau rouge a été hissé sur les plages, ce qui signifie qu'il est interdit de se baigner», a indiqué Warren Bielenberg, directeur du Parc national des îles du Golfe, une des régions affectées par la marée noire provoquée par l'explosion et le naufrage de la plateforme Deepwater Horizon fin avril. La région frappée d'interdiction de baignade va de Perdido Key à la limite de l'Alabama jusqu'à l'île de Santa Rosa, environ 70 km plus à l'est.


Bien qu'il soit interdit de se baigner, «les plages sont toujours ouvertes, et certains se rendent à la plage avec leur parasol pour profiter du soleil», a ajouté M. Bielenberg.


Mercredi après-midi, Charlie Crist, le gouverneur de Floride, s'est rendu dans la région, à Pensacola. Il a jugé «dégoûtante» la vision de pétrole sur les plages.


Avec 80 millions de visiteurs par an, la Floride est une des destinations favorites des Américains et des étrangers pour leurs vacances aux États-Unis.


Le tourisme génère environ 80 milliards de dollars par an dans cet État du sud-est des États-Unis.


Agence France-Presse

mardi 22 juin 2010

Sous le chaud soleil madrilène, la maison «écolo» de demain

Le soleil est enfin de retour à Madrid. Divine nouvelle pour les étudiants qui participent ces jours-ci au premier «décathlon solaire» européen, à deux pas du Palais royal. L'objectif y est double: faire triompher leur concept de maison solaire et sensibiliser le public.


Inauguré le 17 juin, le «village solaire», avec ses 17 maisons au design futuriste ou plus classique, campe jusqu'au 27 juin sur 30 000 m2 entre les jardins du Palais Royal et le petit fleuve de Madrid, le Manzanares.Soit le temps que va durer la compétition, mettant aux prises des universités d'Espagne, d'Allemagne, de France, des Etats-Unis, de Chine, de Grande-Bretagne et de Finlande.


«La compétition s'appelle Solar Decathlon Europe car (les candidats) doivent passer 10 épreuves comme dans la compétition olympique du décathlon», souligne à l'AFP le directeur de l'organisation, Javier Serra Maria-Tomé.


«Les trois premiers vont gagner un trophée», ajoute-t-il depuis l'un des rares endroits du site à l'ombre.


«Mais ils vont aussi gagner un prestige énorme, pour leurs universités, leurs partenaires et eux-mêmes», assure le directeur du «Solar Decathlon Europe» (SDE), une compétition créée par le département américain de l'Energie et qui a eu lieu aux Etats-Unis en 2002, 2005, 2007 et 2009.


C'est la première fois qu'elle est organisée en Espagne, numéro deux pour l'énergie solaire en Europe après l'Allemagne.


Les 17 projets, qui ont chacun reçu une subvention de 100.000 euros du ministère espagnol du Logement, vont être jugés par un jury sur différents critères: architecture, intégration des composants solaires dans la structure, efficacité énergétique, possibilités de commercialisation...


«Ces maisons ont un grand avantage commercial: elles ont un coût d'exploitation presque nul. Vous n'allez pas devoir payer de facture d'électricité durant toute votre vie», souligne avec enthousiasme M. Serra.


Les étudiants ont rivalisé de trouvailles technologiques pour tenter de séduire le jury, composé notamment d'experts en architecture et en systèmes solaires.


Les étudiants de l'université des sciences appliquées de Rosenheim, près de Munich, présentent ainsi une façade originale avec des ouvertures à trois dimensions pour filtrer la lumière du soleil tout au long de la journée.


Ceux de l'Ecole nationale supérieure d'architecture de Grenoble (Ensag) ont misé sur le tatou («Armadillo Box»), s'inspirant du «système» de rafraîchissement naturel de l'animal à carapace. Leur maison est composée «d'un noyau central, d'une enveloppe thermique avec par dessus un bouclier thermique et protecteur», explique l'un des membres de l'équipe, Olivier Des Rieux.


Mais il prévient que la concurrence sera rude: «Toutes les maisons sont ultra-compétitives, elles ont toutes des systèmes efficaces qui sont des solutions tout à fait fiables pour le futur».


«C'est mon rêve de vivre dans une maison comme celle-là», confie Elena, venue visiter la «maison tatou» des étudiants de Grenoble en compagnie de son mari et de leurs deux filles. «Le seul problème c'est que ce soit accessible financièrement».


A titre d'exemple, la «maison tatou» installée à Madrid coûte dans les 5.000 euros le m2, soit 75 m2 pour 375 000 euros. Mais il s'agit là d'un prototype, forcément beaucoup plus onéreux qu'un modèle destiné ensuite au grand public, assurent ses créateurs.


Sébastien Guiné, Agence France-Presse
Madrid


Une nouvelle facture de 51 millions à BP

La Maison-Blanche a présenté lundi à BP une nouvelle facture de 51 millions de dollars, la troisième envoyée au groupe pétrolier britannique et à ses partenaires pour compenser les dépenses engagées par l'administration américaine dans la lutte contre la marée noire.

Les États-Unis continueront à facturer à BP tous les coûts associés à la fuite de pétrole dans le golfe du Mexique, qui a provoqué la pire marée noire de l'histoire du pays, au titre de la loi «pollueur-payeur», insiste l'administration.


«En tant que partie responsable, BP est financièrement responsable de tous les coûts associés aux opérations de lutte contre la marée noire, y compris les efforts pour arrêter la fuite à sa source, réduire la propagation du pétrole, protéger les côtes et limiter les dégâts, de même que les efforts de long terme pour faire en sorte que toutes les personnes et collectivités touchées par la marée noire obtiennent réparation», indique la Maison Blanche dans un communiqué.


Les deux précédentes factures présentées ce mois-ci à BP et à ses partenaires, et s'élevant au total à 70,89 millions de dollars, ont été réglées dans leur totalité, précise le communiqué.


BP a annoncé lundi avoir dépensé jusqu'ici deux milliards de dollars à cause de la marée noire, sous forme notamment de travaux d'endiguement du puits défectueux et de forage de puits de secours, de subventions aux Etats du golfe du Mexique, de dommages et intérêts versés à des milliers d'individus et d'entreprises, et de compensations pour les coûts imputés à l'administration américaine.


Agence France-Presse
Washington


samedi 19 juin 2010

Les automobilistes américains polluent plus

Les consommateurs américains doivent "repenser en profondeur" leurs préférences d'achats en matière d'automobile, met en garde JATO Dynamics, analyste du secteur, qui cite des recherches montrant que les voitures américaines sont presque deux fois plus polluantes que leurs homologues européennes et japonaises.

JATO Dynamics, qui a analysé les émissions de CO2 des véhicules américains au premier trimestre 2010, a découvert que les voitures américaines émettaient en moyenne 255,6 grammes de dioxyde de carbone par kilomètre parcouru, un chiffre bien plus élevé que dans les autres marchés mondiaux.


Les voitures des cinq plus gros marchés européens, par exemple, émettent 140,3 g par kilomètre, tandis qu'au Japon, elles n'émettent que 130,8 g par kilomètre.


David Mitchell, qui dirige le cabinet américain de JATO Dynamics, estime que si les consommateurs doivent changer leurs critères d'achat, la situation économique actuelle ne les pousse pas à penser d'abord à l'environnement.


M. Mitchell souligne toutefois que le consommateur n'est pas l'unique responsable et que l'offre, en Amérique du Nord, ne promeut pas beaucoup les alternatives aux véhicules gourmands en carburant qui dominent le marché.


L'un des facteurs essentiels du succès constant des véhicules qui consomment beaucoup est le prix du carburant, bien moins élevé aux États-Unis qu'à l'étranger. Ce qui explique également les émissions élevées des Américains. Selon JATO, 33,9% des véhicules vendus aux États-Unis rentrent encore dans la catégorie des 11,76 l/100 km - 15,68 l/100km, contre seulement 0,28% des véhicules en Europe et 0,63% au Japon.


À titre de comparaison, l'actuelle Voiture de l'année, la Polo de Volkswagen, consomme 3,8 l/100km.


L'adoption rapide de nouvelles technologies comme les véhicules hybrides au Japon aide également, souligne JATO, tout comme le succès des primes à la casse européennes, pour supprimer les vieux véhicules polluants, un résultat que le programme américain n'a pas aussi bien réussi à obtenir.


RelaxNews


samedi 12 juin 2010

BP doit stopper la marée noire, disent Obama et Cameron

Le président américain Barack Obama et le Premier ministre britannique David Cameron ont tenté d'apaiser leurs tensions samedi, alors que la pression montait sur le britannique BP sommé par les États-Unis de revoir ses plans contre la marée noire du Golfe du Mexique.

Au cours d'une conversation téléphonique de 30 minutes, M. Obama a a assuré à M. Cameron que les critiques qu'il a formulées contre BP ne visaient pas Londres, a indiqué Downing Street dans un communiqué. Ces critiques «n'ont rien à voir avec la nationalité» de la compagnie, a-t-il dit selon cette source.


En outre, MM. Obama et Cameron se sont mis d'accord pour affirmer que le «BP devait faire tout son possible pour répondre de façon efficace à la situation», a précisé de son coté la Maison Blanche dans un communiqué.


Dans un communiqué rendu public dans la capitale britannique après l'entretien, le groupe pétrolier BP a déclaré qu'il appréciait «l'engagement constructif» de Londres et de Washington dans le contentieux lié à la marée noire.


«Nous apprécions les qualités de dirigeants et l'engagement constructif des gouvernements américain et britannique», a déclaré le groupe.


Cette conversation intervient alors que les tensions entre les deux alliés ont augmenté ces derniers jours après de vives critiques venues de Washington sur le groupe pétrolier britannique BP et sa gestion de la marée noire.


M. Obama avait notamment affirmé ces derniers jours qu'il était déterminé à «botter les fesses» des responsables de la marée noire, après s'être engagé le mois dernier à «maintenir sa botte» sur la gorge du groupe britannique.


Samedi, la pression américaine a continué de monter.


«BP doit identifier dans les prochaines 48 heures de nouveaux moyens qui pourraient être utilisés pour contenir la fuite», écrit l'amiral des gardes-côtes américains James Watson dans une lettre publiée par l'administration, alors que les estimations sur le flot de pétrole qui s'échappe du puits endommagé ont été revues à la hausse cette semaine.


En outre, de nombreux responsables américains ont demandé à BP de ne pas payer les dividendes cette année et de garder ces fonds pour les indemnisations liées à la pollution. BP avait payé 10,4 milliards de dollars à ses actionnaires en 2009, selon son rapport annuel.


«Aucune décision n'a été prise à ce sujet, nous cherchons des solutions. Il y a une réunion du conseil d'administration lundi, mais ils ne vont pas nécessairement prendre une décision à ce moment là», a indiqué un porte-parole de BP à Londres, avant d'ajouter que la suspension du versement des dividendes était l'une des options envisagées.


Plusieurs journaux pensent que BP va au moins différer le paiement du deuxième trimestre, peut-être en plaçant l'argent sur un compte séquestre, selon le Times de Londres.


Cette nouvelle a effrayé les investisseurs et fait chuter fortement l'action du groupe cette semaine sur les marchés boursiers. L'action BP a chuté de plus de 40% depuis l'explosion de la plateforme Deepwater Horizon à l'origine de la marée noire.


Par ailleurs, la Maison Blanche a confirmé vendredi que Barack Obama rencontrerait mercredi le président du groupe britannique BP, Carl-Henric Svanberg, convoqué à une réunion sur la marée noire.


Parallèlement, le coût potentiel du nettoyage des côtes souillées continue d'augmenter chaque jour à un rythme effréné, l'entonnoir posé la semaine dernière sur la tête du puits endommagé ne permettant pas de contenir toute la fuite.


Jusqu'à 40 000 barils de pétrole -quelque 5 260 tonnes- se déversent chaque jour dans le golfe du Mexique, selon l'estimation haute fournie jeudi par des experts mandatés par l'administration américaine pour évaluer l'ampleur de la fuite. L'estimation basse tourne autour de 20 000 barils.


La précédente estimation faisait état d'un écoulement allant de 12 000 à 19 000 barils par jour.

jeudi 10 juin 2010

Marée noire: 2 fois plus de pétrole qu'estimé s'échappe

Les secours engagés dans la lutte contre la marée noire ont convoqué jeudi le président de BP pour rencontrer Barack Obama, alors que les autorités annonçaient que le volume de pétrole qui s'écoule chaque jour est deux fois plus important que ce qu'elles craignaient.

Dans une lettre, le commandant des garde-côtés américains, l'amiral Thad Allen, sollicite le patron du groupe pétrolier britannique, le Suédois Carl-Henric Svanberg, «et tout responsable idoine de BP» afin qu'ils rencontrent «de hauts responsables de l'administration le mercredi 16 juin 2010 pour discuter des questions» liées à la marée noire qui souille le golfe du Mexique depuis l'explosion de la plateforme Deepwater Horizon le 20 avril.


Jusqu'à maintenant, les autorités américaines estimaient que le brut qui s'écoule dans la mer chaque jour représentait entre 12 000 à 19 000 barils de brut par jour. Or jeudi, elles ont avancé le chiffre de 40 000 barils, soit environ 6,4 millions de litres.


«L'estimation basse des scientifiques (...) tourne autour de 20 000 barils, tandis que la haute est un peu supérieure à 40 000», a indiqué Marcia NcNutt, directrice de l'Institut de géophysique américain (USGS) et présidente du groupe d'experts mandatés par l'administration américaine pour évaluer l'écoulement de pétrole.


Cette mesure a été faite avant la pose le 3 juin d'un entonnoir destiné à contenir la fuite du puits à l'origine de la marée noire.


Les autorités espèrent récupérer sous peu jusqu'à 28 000 barils de pétrole par jour, soit 4,45 millions de litres, contre 15 000 barils actuellement.


Les déboires de BP continuaient de déteindre sur la valeur de son titre en Bourse.


A Londres jeudi, l'action a cédé 6,65% sur la journée. A Wall Street en revanche, ce même titre a fini la séance en hausse de 12,26% à 32,78 dollars, après avoir dévissé de près de 16% la veille.


Les investisseurs craignent de plus en plus que le géant pétrolier ne soit contraint de suspendre le paiement de dividendes à ses actionnaires, pour apaiser l'opinion publique américaine.


Et jeudi, Nancy Pelosi, la présidente de la Chambre des représentants, a sommé BP de «payer en priorité les petites entreprises» affectées par la catastrophe et non ses actionnaires.


Les sommes en jeu sont colossales: BP verse chaque année plus de 10 milliards de dollars aux porteurs de ses actions, qui comprennent de nombreux petits épargnants et autres retraités britanniques.


Rhétorique anti-britannique?


En réponse aux assauts anti-BP, certains élus britanniques ont déploré jeudi la montée d'une «rhétorique anti-britannique» aux Etats-Unis, et le Premier ministre David Cameron est lui-même monté au créneau, indiquant qu'il évoquerait la marée noire lors de son prochain coup de téléphone à Barack Obama, prévu ce week-end.


Le département d'Etat a assuré jeudi que la marée noire ne constituait pas un «sujet de tension» entre Londres et Washington.


«Il s'agit de l'impact d'une tragédie (environnementale), pas des relations entre les Etats-Unis et leur plus proche allié», a déclaré Philip Crowley, le porte-parole de la diplomatie américaine.


De son côté, M. Obama a reçu jeudi les familles des 11 victimes de l'explosion de la plateforme. Selon un communiqué de la Maison Blanche, le président leur «a présenté ses condoléances».


M. Obama retournera dans la région pour la quatrième fois la semaine prochaine.


Agence France-Presse

samedi 5 juin 2010

Une voiture à moteur électrique aux 24 Heures du Mans en 2011

Les 24 Heures automobile du Mans en 2011 verront pour la première fois en piste une voiture propulsée par un moteur électrique, la CM 0.11; C pour Courage (le constructeur), M pour Matis (le firme-conseil en organisation), 0 pour zéro émission de CO2, et 11 pour 2011.


La voiture participera hors course à la 79e édition de cette épreuve, dont la 78e se courra la semaine prochaine, les 12 et 13 juin.


L'idée trottait dans la tête d'Yves Courage, le constructeur manceau, il a pu la développer au sein de sa nouvelle structure Courage Technology après qu'il eut vendu, en 2007, son écurie de course Courage Compétition. En association avec Matis, qui fait dans l'ingénierie et les technologies avancées, passée la phase de réflexion, le plan de travail a été arrêté. L'auto fera ses premiers tours de roues à l'automne 2010, et c'est Yves Courage lui-même qui les effectuera en novembre.


L'ambition est de réussir une voiture propulsée par deux moteurs à aimants permanents développant chacun une puissance de 150 kW (200 chevaux), pouvant atteindre les 300 kW (400 chevaux), qui roule en vitesse de pointe à 315 km/h, indique le dossier de presse.


Ces deux moteurs seront alimentés par des batteries lithium haute performance. Ces batteries fourniront une autonomie de 30 minutes, sachant qu'il faut compter une heure pour les recharger, sur l'ensemble des 24 heures de la course, cela nécessitera la mise en oeuvre de cinq groupes de batteries.


«Pour l'Automobile Club de l'Ouest, le projet CM 0.11 est important car il va falloir évoluer par rapport à la raréfaction des énergies fossiles non renouvelables et la voiture électrique est une réelle innovation, a déclaré le directeur de course des 24 Heures, Daniel Poissenot. Depuis 1923, l'ACO a été passionnée par toutes les nouvelles technologies, et nous avons un puits (ndlr: le 56) désormais prévu à cet effet pour accueillir les voitures innovantes».


Jean-Louis Legrand, le coordinateur interministériel aux véhicules décarbonnés, a de son côté indiqué que «pour le moment le soutien des pouvoirs publics à ce projet est moral mais nous ferons en sorte qu'il aboutisse».


«Pour la première fois de ma vie, ma passion de la course automobile et mon amour pour la nature ne s'opposent pas», a dit en conclusion avec une très forte conviction Yves Courage, tout heureux à 61 ans passés de recommencer une nouvelle aventure.