mercredi 31 mars 2010

La première Chevrolet Volt a été assemblée

Une toute première Chevrolet Volt est sortie de la chaîne d'assemblage de l'usine de montage de General Motors de Hamtramck-Detroit. «C'est une voiture de validation du processus d'assemblage, elle a été complétée lundi», a dit Bob Lutz, vice-président du conseil d'administration de GM.

M. Lutz a révélé cette information lors d'une entrevue en marge du Salon de l'auto de New York, et rapportée par le quotidien Detroit News. La Volt de validation ne sera jamais vendue, elle fait partie d'une série de plusieurs centaines de voitures qui passent dans la chaîne de montage pour permettre au personnel «d'identifier et d'éliminer toute difficulté d'assemblage», a dit M. Lutz.


C'est une étape-clef dans la fabrication de la Volt, une voiture hybride mue par un moteur électrique alimenté par des batteries lithium-ion et un petit moteur à essence couplé à une génératrice. C'est probablement un des lancements les plus importants de l'histoire de GM, qui a l'intention de commercialiser la Volt dès le mois de novembre.


«On est à huit mois du lancement. Ça montre que ce programme de production avance très bien, a noté M. Lutz. Il n'y a pas eu de problème, ni aucun danger qu'on reporte ou annule ce programme.»


Quand on demandé à M. Lutz si l'avance prise sur le calendrier pourrait tenter GM de d'avancer de quelques semaines le lancement, il a répondu que non, que cela serait juste un truc publicitaire.

Quand GM aura peaufiné son procédé d'assemblage avec les voitures de validation, elle fera l'assemblage de la Volt qui portera le numéro de série 000001. Cette voiture - et quelques autres à la suite - sera vraisemblablement gardée par GM pour des fins de marketing, au début, et devrait finir dans un musée (GM, comme tous les grands constructeurs, a son propre musée, qui conserve des centaines de voitures historiques et les prête à d'autres musées). Les voitures de validation sont envoyées à la casse ou servent à des fins de marketing ou d'exposition.


GM a l'intention d'assembler 4000 Volts entre novembre 2010 et l'été 2011. Mais la cadence pourrait s'accélérer si la demande est forte.


Le programme national de recyclage de véhicules polluants porte fruit

Une personne sur cinq qui participe au programme de recyclage de vieilles voitures «Adieu Bazou» en profiterait pour passer à d'autres modes de transport.

C'est ce que révèle un sondage mené avec des participants au programme fédéral «Adieu Bazou» qui offre des compensations variées aux propriétaires de véhicules datant d'avant 1995 qui décident de s'en débarrasser. Les voitures âgées de plus d'une quinzaine d'années seraient jusqu'à 19 fois plus pollantes que les véhicules construits après 2004.


Parmi les gens qui choisissent de ne pas remplacer leur vieux véhicule par un nouveau, près de la moitié se tourneraient vers les transports en commun et un quart adopteraient le vélo.


Toujours selon le sondage, 70 pour cent des participants qui remplaceront leur véhicule par un autre ont affirmé qu'ils achèteront un modèle datant de 2004 ou plus récent.


La moitié des personnes sondées ont expliqué que c'est le programme «Adieu Bazou» qui les a convaincus de se débarrasser d'un vieux véhicule.


Selon Summerhill Impact, l'organisme qui gère le programme au niveau national, 56 000 véhicules ont été retirés des routes canadiennes depuis le lancement du programme au printemps 2009, permettant ainsi de réduire les émissions contribuant au smog de 2500 tonnes.


En échange de leur véhicule, les participants reçoivent des récompenses telles des laissez-passer pour le transport en commun, de l'argent comptant ou un rabais du fabricant à l'achat d'une nouvelle voiture.


Le gouvernement fédéral a promis d'injecter jusqu'à 92 millions $ dans le programme, qui se poursuivra jusqu'en mars 2011.


Au Québec, l'Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA) gère le programme «Faites de l'air», volet provincial d'«Adieu Bazou».




mardi 30 mars 2010

Internet est propulsé au charbon, déplore Greenpeace

Facebook, Apple, Microsoft et Yahoo sont dans la mire de l'organisme environnemental Greenpeace, qui affirme que l'informatique dans les nuages pourrait créer un horizon gris.

Les grandes entreprises informatiques offrent de plus en plus souvent à leurs clients de stocker leurs données informatiques sur le web, de manière à ce qu'elles soient accessibles en tout temps et de partout.

Or, cette façon de faire requiert beaucoup d'espace de stockage, si bien que les centres de données qui consomment énormément d'énergie se sont multipliés ces dernières années.

Greenpeace estime que dans dix ans, ces centres de données consommeront davantage d'électricité que la France, l'Allemagne, le Canada et le Brésil réunis.

Or, cette énergie est souvent produite par des centrales au charbon, dit Greenpeace.

L'organisme croit que la prolifération des téléphones intelligents, des ordinateurs portables et des tablettes ne fera qu'aggraver le problème.

Facebook est notamment critiqué par Greenpeace en raison de son tout premier centre de données construit sur mesure, qui sera situé en Oregon.

L'entreprise a beau avoir choisi une technique de refroidissement des serveurs qui utilise de l'air frais plutôt que de l'air climatisé, il n'en est pas moins visé en raison de son fournisseur d'électricité. «PacificCorp produit la majorité de son énergie à partir de centrales au charbon, la plus importante source d'émissions de gaz aux États-Unis», écrit Greenpeace dans son rapport.

Facebook nie avoir «choisi» le charbon et affirme que les centres de données doivent compter sur les réseaux électriques locaux.

Dans son rapport, Greenpeace cite Yahoo en exemple, parce que l'entreprise est en train de construire un centre de données dans l'état de New York qui sera alimenté à l'hydroélectricité.

Technaute.ca