lundi 31 mai 2010

Du bruit pour prévenir les piétons

Quand on tourne la clé d'une auto électrique comme la Nissan Leaf, on n'entend pas grand-chose. Même une hybride rechargeable comme la Chevrolet Volt, quand elle roule en mode électrique, est aussi bruyante qu'une Leaf ou une voiturette de golf, c'est-à-dire presque pas.

Des organismes américains représentant les aveugles et les constructeurs automobiles se sont entendus la semaine dernière pour que les automobiles électriques qui seront bientôt lancées sur le marché émettent un bruit minimal. Et ce, afin de prévenir les piétons et les cyclistes de la présence des voitures électriques.


On ne sait pas encore combien de décibels et quelle sonorité devront produire les voitures, mais le Detroit News évoquait la semaine dernière la possibilité d'un piaillement électronique émis en continu, ou d'autres sons assez forts pour qu'on puisse entendre les voitures arriver d'assez loin.


Le Congrès américain devrait ajouter la «norme d'avertissement audible» à une rénovation exhaustive des lois fédérales sur la sécurité automobile, qui doit faire l'objet d'un vote d'ici la fin de l'été, rapporte le Detroit News.


L'entente est «une bonne approche pour les piétons et les constructeurs automobiles, ça encourage une solution innovante», a déclaré au journal Dave McCurdy, président de l'Alliance des constructeurs automobiles des États-Unis, qui représente les Trois de Detroit et sept autres constructeurs automobiles actifs dans ce pays.


Le projet de loi devrait donner un an et demi aux autorités routières américaines pour rédiger une proposition de règlement imposant «un avertissement sonore permettant raisonnablement aux aveugles et piétons en général de détecter l'arrivée d'un véhicule hybride ou électrique». Ce son serait émis automatiquement et aucun interrupteur ne permettrait de le désactiver. Dix-huit autres mois plus tard, un règlement définitif serait adopté et aurait force de loi.


À partir de données limitées colligées dans une douzaine d'États américains où circulent déjà des voitures silencieuses, les statistiques montrent qu'il y a plus d'accidents dans lesquels des piétons sont renversés par des voitures électriques.


Nissan, qui va bientôt lancer la Leaf électrique, a déjà prévu installer un dispositif du genre, qui sera actionné automatiquement quand la voiture roule à basse vitesse. General Motors, qui va lancer en décembre 2010 la Chevrolet Volt a déjà prévu installer une sorte de klaxon non agressif, activé par le conducteur, pour prévenir les piétons par un piaillement électronique.


La Presse


jeudi 27 mai 2010

Nissan Leaf: le livret de commande est déjà rempli aux États-Unis

Le patron de Nissan et de Renault, Carlos Ghosn, ne passe pas souvent à Detroit, mais quand il vient faire un tour, il n'y va pas pour rien dire.

Orateur invité lors d'un déjeuner-conférence qui s'est déroulé à guichets fermés, le Brésilien a affirmé que Nissan a déjà vendu la totalité des Nissan Leaf allouées pour 2010 aux États-Unis par Nissan. C'est ce que rapporte le quotidien Detroit Free Press.


Le lieu et le moment de la déclaration sont intéressants parce que le monde automobile est en train de se scinder en deux camps, les constructeurs automobiles qui croient en l'auto électrique tout de suite et ceux qui sont prêts à tremper un orteil dans l'eau, mais sans plus. General Motors et Ford ont chacune des voitures hybrides (essence-électricité) en production ou en préparation, mais on est un peu plus prudent face à la tout électrique. Nissan et Renault, par contre, estiment que l'avenir appartient aux voitures électriques et foncent pour prendre le marché avant les autres.


La semaine dernière, le patron de la recherche et développement chez l'influent Honda a indiqué que le No 2 japonais n'a pas confiance en l'avenir de l'électrique, en raison de son coût et de son autonomie trop restreinte entre les recharges.


Nissan n'a apparemment aucun de ces états d'âme: «Nous pensons que cette voiture a un grand avenir; je peux déjà vous dire que la production de 2010 est déjà toute vendue»,a dit M. Ghosn au sujet de cette voiture électrique, dont aucune n'est encore rendue en concession.


Le lancement doit avoir lieu d'ici quelques semaines au Japon, puis à l'automne dans certains États des États-Unis. La Leaf sera d'abord produite au Japon et exportée aux États-Unis, avant qu'une nouvelle usine Nissan au Tennesse prenne le relais en 2013. Le quota de Leaf pour les États-Unis en 2010 est de 13 000 unités.


La Leaf sera lancée au Canada à l'automne 2011.

La Presse


jeudi 20 mai 2010

BP reconnaît avoir sous-estimé la fuite de pétrole

Le groupe pétrolier britannique BP a assuré jeudi pomper désormais 5 000 barils de brut par jour du puits situé dans le golfe du Mexique et a reconnu, pour la première fois, que la fuite était plus importante que l'estimation qu'il avait avancée jusqu'à présent.

BP, qui exploitait la plateforme pétrolière qui a sombré le 22 avril par 1 500 m de fond au large des côtes américaines, indiquait jusqu'à présent que 5 000 barils de brut, soit quelque 800 000 litres, s'échappaient chaque jour du puits.

«Maintenant que nous récupérons 5 000 barils par jour, il se pourrait que ce soit un peu plus que cela», a dit jeudi à l'AFP un porte-parole du groupe, Mark Proegler. «Nous le disons depuis le début, nos experts assurent qu'il n'existe vraiment aucune manière fiable d'estimer (le volume de) la fuite».

Des experts, dont la thèse semble être accréditée par la découverte par des scientifiques américains d'énormes nappes de brut à grande profondeur, avaient toutefois récemment estimé que le volume de brut s'échappant du puits pourrait être 5 à 20 fois supérieur aux 5 000 barils annoncés jusqu'à présent par BP.


Mark Proegler a aussi indiqué que le groupe récupérait désormais quelque 425 000 mètres cubes de gaz par jour, contre 400 000 annoncés plus tôt jeudi.


Le géant pétrolier récupère le pétrole grâce à un système de conduit sous-marin installé le week-end dernier. Il a aussi précisé avoir récupéré jusqu'ici en surface quelque 187 000 barils de liquide pétrolier.


Mais malgré ces progrès, du pétrole lourd a commencé mercredi, pour la première fois, à souiller les côtes de Louisiane, et d'autres nappes de brut étaient aspirées par un courant marin en direction de la Floride, qu'elles pourraient atteindre dans les prochains jours. Ce puissant courant circule en direction de l'archipel des Keys, à la pointe de la Floride, et menace la troisième barrière de corail du monde. Les côtes de Cuba, berceau d'un écosystème fragile, se trouvent aussi sur sa trajectoire.


Jusqu'à présent, seules des galettes de pétrole avaient été repérées par les autorités américaines sur les côtes de Louisiane, du Mississippi et d'Alabama.


Il n'est pas exclu de brûler les marais de Louisiane souillés par le pétrole lourd, a déclaré jeudi à l'AFP le capitaine des garde-côtes Edwin Stanton, qui coordonne les secours dans cet État, soulignant que cette option serait décidée en dernier recours.


Des militants de l'organisation écologiste Greenpeace ont escaladé jeudi le siège du groupe pétrolier dans le centre de Londres en signe de mécontentement.


Le ministre américain des Affaires intérieures, Ken Salazar, a émis l'espoir jeudi que BP parvienne à colmater dimanche de manière définitive la fuite de pétrole au moyen de l'injection de boue. «Notre espoir est que ce qu'ils appellent le «colmatage du puits» ait lieu dimanche», a dit M. Salazar, soulignant toutefois que l'opération n'était pas sans risques.


BP a dit jeudi que l'opération devrait démarrer «dans les prochains jours».


Il s'agit d'injecter de la boue dans le puits afin d'enrayer la fuite puis à le recouvrir d'une chape de ciment. Cette technique pourrait être combinée à une autre opération, surnommée «injection de cochonneries», qui consiste à projeter sur la fuite, à très haute pression, des débris comme des morceaux de pneus ou des balles de golf.


Par ailleurs, les autorités américaines ont donné jeudi 24 heures à BP pour choisir un produit dispersant moins toxique que ceux qu'utilise actuellement le groupe contre la marée noire.


Clément Sabourin
Agence France-Presse
Venice


mardi 11 mai 2010

Émissions CO2 des véchicules: la France première de classe

Les véhicules neufs achetés en 2009 en France émettaient en moyenne 133 grammes de CO2/km, soit le meilleur taux de l'Union européenne, selon le palmarès annuel présenté jeudi 6 mai par l'Agence française de l'environnement de la maîtrise de l'énergie (ADEME).

La moitié des ventes l'an dernier était éligible au bonus écologique. La Smart pour les véhicules diesel, et la Toyota Prius, pour les voitures essence, sont les champions de leur catégorie.


Entre 2008 et 2009, la moyenne des émissions CO2 des voitures neuves achetées en France est passée de 140 g/km à 133 g/km, soit une baisse annuelle de 7 grammes au kilomètre, alors qu'entre 2001 et 2007, ce chiffre ne diminuait d'environ seulement 1 gramme d'une année à l'autre.



La France se positionne ainsi au premier rang européen pour les émissions CO2 des voitures neuves vendues en 2009 (2ème en 2008), juste devant le Portugal (135 g/km), l'Italie (140 g/km), l'Espagne et l'Irlande (144 g/km). La moyenne de l'UE, qui prend en compte les chiffres des 15 premiers pays membres, se situe à 146 g/km (154 g/km en 2008), avec neuf pays classés sous cette moyenne, dont le Royaume-Uni (150 g/km) et l'Allemagne (153 g/km).



Une progression que l'ADEME attribue à plusieurs facteurs, à commencer par les incitations à l'achat de véhicules moins polluants mises en place par les gouvernements (bonus/malus, prime à la casse). En France, par exemple, près de 2,5 millions de véhicules concernés par le bonus écologique ont été vendus depuis l'instauration de cette prime verte à la fin 2007. De plus, la moitié des ventes l'année dernière émettait moins de 120 g de CO2/km, et les trois-quarts moins de 140 g/km, contre 40% il y a cinq ans.


«Il y a également un changement de comportement de la part des consommateurs qui sont désormais plus sensibles aux niveaux de consommation et d'émissions de la voiture qu'ils vont acheter», explique Patrick Coroller, chef du département transports et mobilité de l'ADEME. «La voiture est de moins en moins perçu comme un objet de statut social, mais de plus en plus comme un mode de déplacement».


La répartition des ventes par gamme illustre bien ce virage des mentalités. En 2009, près de 57% des voitures neuves achetées par les Français appartenaient à la catégorie économique ou inférieure (petites citadines comme les Renault Twingo, Peugeot 107 et 207, Citroën C1, etc.), alors que cette part n'était que de 38,7% en 2005. Les ventes de tout-terrain se stabilisent à un peu moins de 6%, tandis que les modèles de la gamme supérieur/luxe passent sous la barre des 5%, contre un peu plus de 6% il y a trois ans.


Enfin, l'agence souligne les efforts réalisés par les constructeurs pour offrir des véhicules toujours moins gourmands en carburant et donc moins polluants. L'effort a été notamment porté sur les petits moteurs essence. L'ADEME note d'ailleurs une baisse «historique» de la diésélisation du marché automobile français (70% des ventes en 2009, contre 77% en 2008).


À noter qu'en 2009, pas moins de 1156 modèles de voiture étaient proposés en France avec un bonus écologique (alors moins de 130 g/km), contre 641 en 2008, et 500 en 2007.


Concernant les véhicules à propulsions alternatives, les ventes de véhicules à bicarburation essence/GPL ont été multipliées par 11 l'année dernière, à 25 000 unités, et près de 10 000 voitures hybrides ont également été écoulées (+16%).


La Smart Fortwo arrive première dans la catégorie diesel avec des émissions de seulement 88 g de CO2/km. C'est la première fois qu'un véhicule diesel passe sous la barre des 90 g/km).


Au palmarès 2009 des émissions CO2 par modèle, c'est la Smart Fortwo qui arrive première dans la catégorie diesel avec des émissions de seulement 88 g de CO2/km (c'est la première fois qu'un véhicule diesel passe sous la barre des 90 g/km). La petite biplace allemande devance les Ford Fiesta ECOnetic et Seat Ibiza Ecomotive (98 g/km chacune).


En essence, c'est la nouvelle Toyota Prius (hybride essence/électricité) qui réalise le meilleur score de l'année avec 89 g/km.


En essence, c'est la nouvelle Toyota Prius (hybride essence/électricité) qui réalise le meilleur score de l'année avec 89 g/km rejetés en moyenne, devant la Toyota iQ (99 g/km) et une autre hybride japonaise, la Honda Insight (101 g/km).


Dans le classement par constructeurs, c'est Toyota et Fiat qui proposent les véhicules les plus propres du marché français, avec des émissions moyennes limitées à 127 g/km sur l'ensemble de leurs gammes. Suivent PSA Peugeot Citroën (130 g/km), Renault et Ford (131 g/km). Pour rappel, l'UE a fixé à 130 g/km la moyenne des émissions de CO2 que les constructeurs devront atteindre sur leurs gammes en 2015 (puis 95 g/km à l'horizon 2020).


RelaxNews

Biodiversité: les cibles 2010 sont ratées

L'appauvrissement de la biodiversité pourrait devenir une tendance irréversible si certains «points de basculement» sont franchis, s'alarme l'ONU dans un rapport publié lundi.

«Ce rapport nous dit que nous atteignons un point de basculement où des dégâts irréversibles pour la planète vont être faits si nous n'agissons pas de toute urgence», a averti le secrétaire exécutif de l'ONU sur la Diversité biologique, Ahmed Djoghlaf, lors de la présentation de la troisième édition des Perspectives mondiales de la biodiversité.


Le rapport a identifié trois «points de basculement»: «le dépérissement de vastes zones de forêt amazonienne», «la modification de nombreux lacs d'eau douce (...) vers l'eutrophisation (ndlr: augmentation des débris organiques entraînant une baisse de la quantité d'oxygène) et la domination des algues», ainsi que «l'effondrement de plusieurs écosystèmes de récifs coralliens».


M. Djoghlaf a regretté qu'aucun gouvernement n'ait complètement atteint l'objectif biodiversité de 2010, déclarée par l'ONU Année internationale de la biodiversité.


«Aucun des 21 objectifs secondaires qui accompagnent l'Objectif biodiversité de 2010 ne peut être confirmés comme ayant été atteints de façon définitive au niveau mondial», précise le rapport.


En conséquence, les «systèmes naturels qui sont le support de la vie, de l'économie et des moyens de subsistance sur la planète sont menacés de dégradation rapide et d'effondrement», relève le Programme de l'ONU pour l'environnement.


Cinq tendances engendrent la perte de biodiversité constatée par les chercheurs: «le changement de l'habitat, la surexploitation (des ressources), la pollution, les espèces exotiques envahissantes et les changements climatiques». Ainsi selon les experts, le taux d'extinction d'espèces animales et végétales est désormais «1 000 fois plus élevé que le taux historique connu jusqu'à ce jour».


«Pour s'attaquer aux causes profondes de la perte de biodiversité, nous devons lui donner une priorité plus élevée dans tous les domaines de prise de décision et dans tous les secteurs économiques», a demandé le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, cité dans le rapport.


L'ONU estime que les pays peuvent encore agir pour tenter de renverser la tendance, appelant les gouvernements à établir une «action urgente» pour réduire «la pollution terrestre et les pratiques de pêches destructrices qui affaiblissent les récifs coralliens».


«De nombreuses économies restent aveugles à la valeur immense de la diversité des animaux, des plantes et autres formes de vie et à leur rôle dans la santé et le fonctionnement des écosystèmes des forêts, des eaux douces ou des sols», a regretté le directeur exécutif du Programme de l'ONU pour l'environnement Achim Steiner, cité dans un communiqué.


«L'humanité a fabriqué l'illusion que nous pouvons en quelque sorte nous passer de la biodiversité (...): la vérité est que nous en avons besoin plus que jamais sur une planète de six milliards d'individus qui se dirige vers plus de neuf milliards d'individus», poursuit-il.


Le document met en avant de rares progrès comme «l'augmentation des zones protégées à la fois sur terre et dans les eaux côtières».


Agence France-Presse
Genève

mardi 4 mai 2010

Une station pour remplacer des batteries: une première mondiale

L'entreprise américaine Better Place a inauguré la semaine dernière à Tokyo une station de remplacement de batteries.

Selon Better Place, cette initiative, subventionnée par les pouvoirs publics japonais, est une première mondiale. Trois taxis électriques à batterie amovible, spécialement construits par le constructeur nippon Nissan, vont sillonner la capitale. Selon le patron de la société de taxis Nihon Kotsu, partenaire du test, «le remplacement de la batterie en une minute est à l'heure actuelle la meilleure solution pour les taxis».


Dans la station Better Place, de la même taille qu'une station-service, un système robotisé permet de changer la batterie du véhicule, au moyen d'une trappe, sans que le conducteur ait à descendre de sa voiture. Il faudrait cependant 300 stations uniquement à Tokyo pour rendre possible la conversion de tous les taxis actuels en modèles électriques, selon Better Place.


Environ 60 000 taxis roulent dans la mégapole.


Agence France-Presse

lundi 3 mai 2010

Volkswagen se branche

En retard - tout comme ses compatriotes concurrents - dans le domaine de la propulsion verte, Volkswagen initie son virage en dévoilant sa Golf électrique, l'un des fers de lance de l'offensive que lance le constructeur allemand.

Le président de Volkswagen lui-même, Martin Winterkorn, a annoncé que cette Golf sera en vente en 2013, en Allemagne ainsi que dans certains marchés clés, sans toutefois préciser lesquels. Aux États-Unis, des médias ont déduit que l'Amérique du Nord serait donc concernée. Du côté de Volkswagen Canada cependant, on dit l'ignorer, tout bonnement.


Quoiqu'il en soit, cette Golf dite «Blue-E-Motion» ne sera pas la seule du genre dans la gamme de Volkswagen puisqu'en Chine, une version électrique de la Lavida, berline basée sur la Golf, sera lancée en 2013 également, sans compter que la Jetta construite au Mexique aura la même déclinaison à la même date.


Mais avant que ces voitures arrivent, Volkswagen a l'intention de faire de son prototype, la Up!, un véhicule électrique de série. On parle d'un lancement en 2012 en Europe pour cette «voiture urbaine». Quoiqu'inconnue du grand public, elle aura quelque peu valeur de test pour la Golf et les autres. Quant à savoir laquelle des cinq versions du prototype vues jusqu'ici aura la faveur des décideurs, rien n'est sûr. Sa carrosserie pourrait être semblable à celle de la version E-Up!, ose avancer Peter Viney, directeur relations publiques de Volkswagen Canada.


Volkswagen ne prendra pas beaucoup de risques en lançant Up!, Golf, Lavida et Jetta électriques à plusieurs mois d'intervalle. «L'hybride et l'électrique, c'est tellement un marché de niche que les gens ne vont pas acheter quelque chose qu'ils ne connaissent pas déjà», ajoute Peter Viney pour qui les quelques mois d'avance de la future Up! ne feront pas de différences.


La Golf Blue-E-Motion doit faire partie de la gamme de la prochaine génération de Golf prévue pour 2013 en Europe.


Sous le capot, elle aura un moteur électrique de 115 CV associé à une nouvelle boîte de vitesse conçue par VW. D'une capacité de 26,5 kWh, sa batterie au lithium-ion lui conférera une autonomie de 150 kilomètres, affirme le constructeur. Avec ses quelque 1540 kg, la Golf Blue-E-Motion pèse 300 kg de plus que la Golf 1,6 TDI BlueMotion disponible en Europe. Ce qui ne l'empêcherait pas de faire le 0-100 km/h en 11,8 secondes et d'atteindre une vitesse limitée, dans l'intérêt de la batterie, à 140 km/h.


Volkswagen va dans un premier temps tester en Allemagne une flotte de 500 prototypes de cette Golf électrique.


Le président de Volkswagen a par ailleurs affirmé que le Touareg hybride ne sera pas le seul dans son genre à l'avenir, les Jetta (en 2012), Golf et Passat (en 2013) passeront à ce mode de propulsion.