L'alarme sonnée par ces tests de la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA) aurait incité le constructeur, General Motors (GM), à étudier des scénarios de renforcement de la fixation des batteries, dont le poids total est d'environ 180 kg. La carrosserie serait aussi revue afin de la rendre moins vulnérable lors d'impacts latéraux.
Selon des sources rencontrées par l'agence Associated Press, les ingénieurs ont découvert que ce n'est pas le fluide lui-même qui a pris feu mais que sa cristallisation a causé des courts-circuits qui ont provoqué des incendies.
Ceux-ci ont éclaté entre 7 et 20 jours après l'impact causé à la berline.
Le NHTSA a refusé de commenter cette information.
Mardi, le secrétaire d'État aux Transports, Ray LaHood, responsable de la NHTSA, a affirmé que la Chevrolet Volt demeurait sécuritaire malgré les résultats troublants des tests de collision.
General Motors affirme que depuis la mise en circulation du modèle, aucun véhicule n'a pris feu dans les jours ayant suivi un accident de la circulation.
Néanmoins, GM a jusqu'ici racheté un peu plus d'une vingtaine de véhicules acquis par des consommateurs américains rendus inquiets par le risque d'incendie. Des voitures de courtoisie sont aussi offertes aux propriétaires de Volt en attendant que le problème soit définitivement réglé.
La Chevrolet Volt est assemblée à l'usine GM-Hamtramck, à Detroit. Quelque 6000 modèles du premier véhicule électrique à autonomie prolongée circulent actuellement sur les routes des États-Unis.
La Chevrolet Volt peut parcourir de 40 à 80 kilomètres en mode 100 pour cent électrique et poursuivre sa route grâce au générateur à essence de 1,4 litre, ce qui ne lui impose guère de limite d'autonomie.
La Presse Canadienne
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