C’est le constat que fait la firme de consultants Frost & Sullivan, qui conseille depuis 45 ans les plus importantes entreprises sur la planète à propos des principales tendances du marché. Les conclusions de Frost & Sullivan s’appuient notamment sur l’accessibilité et le design des deux-roues électriques, sur le développement rapide des infrastructures de chargement, sur l’évolution de l’éthique environnementale et sur le besoin de décongestionner l’environnement urbain.
L’analyse de la firme londonienne ajoute aussi comme argument les incitatifs fiscaux des gouvernements, qui encouragent le développement des véhicules à deux roues… du moins en Europe.
Justement, les conclusions de Frost & Sullivan ont été réalisées avec le Vieux continent en tête et ne s’appliquent pas d’office aux réalités de l’Amérique du Nord. Mais pourquoi diable est-ce que les vertus des motos et scooters électriques sont valables en Europe mais pas chez nous?
En fait, l’Amérique du Nord tend à stigmatiser tout mode de transport qui n’a pas quatre roues. D’accord, on conçoit que la pratique de la moto représente des coûts plus importants en termes de sécurité. Mais est-ce suffisant pour rester sourds aux bienfaits de ce qui pourrait être une alternative éclairée de développement durable?
La question mérite d’être posée.
Pierre-Marc Durivage
La Presse
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